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Articles

Affichage des articles du février 24, 2011

Lybie: l'UE ne doit pas interférer

Poutine invite l'UE à ne pas interférer dans les affaires intérieures de la Libye - 'Il faut se préoccuper de ce qui se passe en Libye mais éviter d'interférer dans les affaires intérieures de ce pays', a déclaré le Premier ministre russe Vladimir Poutine, au cours d'une conférence de presse à l'issue des entretiens entre le gouvernement russe et la Commission de l'Union européenne (UE), jeudi à Bruxelles. 'Il faut laisser les peuples construire leur propre destin et ne pas interférer dans le   processus politique interne', a affirmé le chef du gouvernement russe, qui n'a pas hésité à donner en exemple le cas de la France qui avait soutenu l'ayatollah Komeiny qui avait pris le pouvoir en Iran, 'pays dont le régime est honni par toutes les démocraties dans le monde'. 'La Belgique n'a pas de gouvernement depuis plus de 250 jours mais aucune puissance étrangère ne peut changer le cours des choses dans ce pays', a  dit M.

Côte d'Ivoire: combats à l'ouest

Des combats ont éclaté jeudi dans l'ouest de la Côte d'Ivoire entre l'armée fidèle au président sortant Laurent Gbagbo et l'ex-rébellion alliée à Alassane Ouattara, alors qu'à Abidjan des habitants fuyaient par centaines un quartier en proie à de violents affrontements. Après bientôt trois mois de crise née de la présidentielle du 28 novembre, la situation se détériorait dans la stratégique capitale économique et dans le "Grand Ouest", proche du Liberia, région la plus instable du pays. Un responsable des Forces de défense et de sécurité (FDS), loyales à M. Gbagbo, a indiqué que des combats avaient eu lieu vers Zouan-Hounien, localité de l'ouest, à la suite d'une "attaque" d'un poste FDS par les Forces nouvelles (FN), sans faire état d'un bilan. Les FN ont confirmé des combats dans le secteur, mais ont accusé le camp adverse. Selon le gouvernement Ouattara, douze FDS et un élément FN ont été tués, des chiffres impossibles à confir

Algérie: l'état d'urgence levé

L'état d'urgence en vigueur en Algérie a été levé, dix-neuf ans après son instauration pour enrayer la guérilla islamiste, selon un décret publié au Journal Officiel de jeudi. "Le président de la République....promulgue l'ordonnance dont la teneur suit: Article 1: Est abrogé le décret législatif numéro 93-02 du 6 février 1993 portant prorogation de la durée de l'état d'urgence instauré par décret présidentiel numéro 92-44 du 9 fev 1992", lit-on au Journal Officiel en ligne à la date du 23 février mais mis en ligne jeudi. Le décret, promis par le président Abdelaziz Bouteflika début février, avait été adopté en conseil des ministres mardi dernier et son application avait été alors annoncée comme "imminente". Le gouvernement avait également pris lors de la même réunion des mesures en faveur de l'emploi et du logement alors que le pays a connu au début de l'année des émeutes contre la vie chère qui se sont soldées par un bilan de cinq morts

Alger: poursuites judiciaires

Les representants des etudiants de l’ISMAS poursuivis en justice. L'Institut supérieur des métiers des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (Ismas) est en ébullition. Après un mouvement de grève, initié par les 98 étudiants de ce prestigieux institut, qui a duré plus d'un mois, l'ISMAS renoue avec la crise. En effet, la direction qui a décidé de poursuivre en justice les six membres du bureau des étudiants de l'ISMAS vient de s'attirer, une fois encore, les foudres de tous les étudiants.   "Notre institut patauge dans les crises. Au moment où les étudiants se battent pour valoriser leur curus et leur formation en exigeant une amélioration de leurs conditions d'étude, la direction  vient de déposer plainte contre nous pour grève illégale ! C'est de la pure provocation", confie Tayeb Bouchattab, porte-parole des étudiants de l'ISMAS qui s'est présenté, accompagné de cinq autres camarades, mercredi devant la justice après une plainte déposé

Côte d’Ivoire: début de guerre

Des combats ont débuté dans l’ouest de la Côte d’Ivoire entre les partisans du président sortant Laurent Gbagbo et les rebelles du nord, favorables à son rival Alassane Ouattara, annoncent la mission des Nations unies et l’armée ivoirienne. Ces combats dans la province occidentale des Dix-huit montagnes sont « très inquiétants » et constituent une menace pour toute la région, a dit un porte-parole de la force onusienne de maintien de la paix. Un membre des forces de sécurité loyales à Gbagbo a précisé que les combats avaient débuté hier et se poursuivaient aujourd’hui au nord de la ville de Danané, près des frontières libérienne et guinéenne.

Algerie :les usa réagissent

Washington réagit promptement à la décision de la levée de l’état d’urgence adoptée lors du Conseil des ministres, mardi dernier. «La décision du gouvernement algérien de lever l’état d’urgence est positive, mais elle doit se traduire par une extension des libertés et un véritable changement», a écrit le porte-parole du département d’Etat, Philip Crowley, sur son micro-blog twitter. Voilà qui pourrait mettre dans «l’embarras» les autorités algériennes. Il faut dire que le chef de l’Etat et tout le personnel politique dirigeant a feint d’ignorer, tout au long de ces dernières semaines notamment, l’aspect politique de la crise qui mine le pays. Cette sortie publique du porte-parole du département d’Etat coïncide avec l’arrivée à Alger, aujourd’hui, du sous-secrétaire d’Etat aux affaires politiques, William J. Burns, pour une visite de deux jours. En tournée dans la région – il a effectué une visite en Jordanie, en Egypte et en Tunisie –, ce haut responsable de l’Administration Obama dev

Côte d’Ivoire-Panel ou Parcelles?

Les cinq chefs d’Etat, qui séjournaient à Abidjan depuis lundi 21 février, ont regagné leurs pays. Ils ont quitté la capitale ivoirienne sans avoir dévoilé la solution adoptée en vue de débloquer la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. C’est que les présidents sud-africain, mauritanien, tchadien et tanzanien ont butté contre la dure réalité ivoirienne dans leur tentative de concilier les positions rigides des camps adverses. Ils ont donc dû « se chercher », promettant de rendre leur verdict lundi 28 février prochain, à l’issue de leur prochaine rencontre à Nouakchott en Mauritanie. Idriss Deby, Jakaya Kikwete et Mohamed Ould Abdel Aziz sont donc partis hier mercredi 23 février, contrariés par une polémique qui y est certainement pour quelque chose dans le départ de Jacob Zuma d’Abidjan dans la nuit du mardi 22 février. Ce jour-là, le président sud-africain a dû être exfiltré de l’hôtel du Golf, sous forte surveillance policière. Membre du panel des chefs d’Etat venus écouter Alas

Soulèvement contre Paul Biya

Plusieurs candidats déclarés à la présidentielle qui doit se tenir cette année, mettent en cause la transparence du future scrutin et appellent au soulèvement et au renversement du chef de l'Etat. Le Social Democratic Front, principale formation d'opposition, tentait ainsi ce mercredi 23 février 2011 de mobiliser les habitants de Douala avec d'autres formations et associations. Le SDF commemorait les « martyrs » des émeutes de 2008, qui avaient fait entre 40 et 139 morts selon les sources. Mais les manifestations ont tourné court. Tout de noir vêtus, les leaders qui ont appelé à manifester investissent la Place des Fêtes à Koha, en plein cÅ"ur de Douala. Ils sont six, et portent en écharpe le drapeau vert, rouge et jaune du Cameroun. La manifestation n'ira pas plus loin. Ils sont embarqués dans un car de police et déposés dix kilomètres plus loin dans la périphérie de la ville. Une autre manifestante, Kawala, candidate déclarée à l'élection présidentielle, va s

journée sanglante à Douala

Un grand meeting de commémoration des martyrs était programmé ce jour à Douala, la capitale économique par des partis d'opposition et autres associations. Le pouvoir a brandi les muscles en déployant un nombre impressionnant de militaires, gendarmes et policiers. Dès 9 h 30, environ un demi millier de manifestants avaient répondu au mot d'ordre lancé par le Social democratic front, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), le parti démocratique social (FDS) et l'Union des populations du Cameroun (UPC), tous de l'opposition. Ils n'ont même pas eu le temps de s'organiser pour la marche pacifique quand les forces de l'ordre les ont brutalement dispersés à coup de gaz lacrymogènes et de violents jets d'eau. Au niveau de la Salle des fêtes, en plein centre ville, environ 200 pandores ont encerclé le député et président du SDF pour la région du Littoral Jean Michel Nintcheu. Nonobstant sa qualité d'élu du peuple, il a

Côte d’Ivoire: panel en panne

Toujours pas de solution de sortie de crise La question du partage du pouvoir entre Gbagbo et Ouattara ou autre schéma de reprise des élections ne seraient pas à l’ordre du jour malgré les rumeurs, c’est ce que nous apprenons ce mardi soir d’une source Mauritanienne proche du président Mohamed Ould Abdel Aziz que Koaci.com a rencontré dans un hôtel de la capitale ivoirienne en marge de la médiation du panel des quatre chefs d’Etat de l’union africaine débutée depuis lundi après midi en Côte d’Ivoire. En effet, selon cette dernière, la venue des quatre chefs d’Etat aurait pour finalité de constater ce que les experts de l’union africaine avaient rapporté de leur médiation sur la crise post électorale et qu’il serait trop tôt ou malhabile de se prononcer sur une solution politique immédiate. Après s’être longuement entretenu avec le Rhdp d’Alassane Ouattara ce mardi à l’hôtel du golf, le panel rencontrera une nouvelle fois Laurent Gbagbo avant de quitter ce jour la Côte d’Ivoire. En

Louis Tobie mbida sequestré

Nous avions prévu de tenir ce jour 23 février 2011 une réunion dans un lieu calme et paisible . La réunion avec les militants et symphatisants du PDC devait débuter à 13 heures. Nous  cadres du PDC sommes arrivés sur les lieux à 10h. Alors que nous étions déjà une vintaine de cadres du PDC  , les fonctionnaires de police camerounais au nombre de 12 ont fait iruption dans la salle intimant l'ordre de mettre un  terme à notre réunion. Nous sommes sequestrés dans la grande salle de la maison provinciale depuis 11 h ce matin . Le sous-préfet , la police et le CNER ,le secrétaire général de la province sont là mais personne n'a osé venir me parler . Les militants qui affluent à l'extérieur sont maintenus hors de l'encenite . Recevez ici quelques images de cette journée. en attendant le film que nous avons réalisé malgré les menaces de la police. Je vous fais parvenir ce mail alors que je suis encore sequestré avec 7 cadres du PDC  dans la salle il s'agit

Violents incidents en Côte d’Ivoire

Des heurts ont été signalés mercredi à Abidjan entre forces de l’ordre et jeunes manifestants, alors que le panel mis en place pour l’Union africaine en vue de dénouer la crise politique dans le pays s’apprêtait à quitter la ville à l’issue d’une mission de 48 heures. Les manifestants avaient bloqué tous les accès au quartier d’Atticoubé, dans le centre, avec l’aide des jeunes des communes avoisinantes. Même situation à Treichville, au sud, où les jeunes pro-Ouattara ont enflammé des pneus et érigé des barricades dans les rues. Les forces de l’ordre ont tiré à balles réelles pour disperser les manifestants, faisant deux blessés. La quasi totalité des commerces étaient fermés, tout comme à Adjamé ou des tirs avaient été entendus le matin. Plus au nord, aux alentours de la prison civile, les forces de l’ordre patrouillaient à la lisière de Yopougon et d’Abobo. Abobo, réputé favorable à Alassane Ouattara, a été le théâtre de violents combats à l’arme lourde mardi entre les forces gouverne