Accéder au contenu principal

Violents incidents en Côte d’Ivoire

Des heurts ont été signalés mercredi à Abidjan entre forces de l’ordre et jeunes manifestants, alors que le panel mis en place pour l’Union africaine en vue de dénouer la crise politique dans le pays s’apprêtait à quitter la ville à l’issue d’une mission de 48 heures.
Les manifestants avaient bloqué tous les accès au quartier d’Atticoubé, dans le centre, avec l’aide des jeunes des communes avoisinantes.
Même situation à Treichville, au sud, où les jeunes pro-Ouattara ont enflammé des pneus et érigé des barricades dans les rues.
Les forces de l’ordre ont tiré à balles réelles pour disperser les manifestants, faisant deux blessés.
La quasi totalité des commerces étaient fermés, tout comme à Adjamé ou des tirs avaient été entendus le matin.
Plus au nord, aux alentours de la prison civile, les forces de l’ordre patrouillaient à la lisière de Yopougon et d’Abobo.
Abobo, réputé favorable à Alassane Ouattara, a été le théâtre de violents combats à l’arme lourde mardi entre les forces gouvernementales et des hommes armés non identifiés.
Ces combats ont fait des morts dans les deux camps, mais aussi parmi les civils.
Par ailleurs, les forces de sécurité sont tombées dans une embuscade tendue par des hommes qualifiés de rebelles par l’état-major de l’armée.
C’est dans ce climat de tension que quatre des cinq chefs d’Etat membres du panel de l’Union africaine ont rencontré les deux protagonistes de la crise ivoirienne, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
D’ici au 28 février, le panel doit proposer des mesures contraignantes aux deux hommes qui revendiquent la victoire à la présidentielle du 28 novembre.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ouattara et Gbagbo- la peste du peuple ivoirien

La Côte d'ivoire, ce pays merveilleux que l’on prenait jadis pour exemple n’est plus qu’une ridicule plantation à palabres où chacun hausse le ton et veut diriger les autres et peu importe les souffrances du peuple. Ouatara et gbagbo n’ont sûrement toujours pas compris que ni l’un ni l’autre aujourd'hui’ui ne seront plus capables de diriger la Côte d'ivoire tout simplement parce qu’ils ont assez versé le sang de leurs propres frères,qui ne demandent que la paix et un peu de pain pour pouvoir survivre.Je ne voudrais surtout pas faire  allusions ici à ceux la qui ont inventé ce concept hitlérien de l’ivoiriete et qui aujourd'hui se cachent entre la foudre et la tornade. Le peuple ivoirien ne s’identifie plus en ouatara ou en gbagbo, car ces chefs de guerre représentent tous deux aujourd'hui’ui la division, la violence et surtout le mépris d’un peuple qui en a ras le bol. Je me pose la question de savoir si vraiment ce sont les intérêts des ivoiriens qui sont en je...

Côte d'Ivoire: Charles Blé Goudé récuse Blaise Compaoré

Abidjan, Côte d’Ivoire - Le ministre de la Jeunesse dans le gouvernement du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo et président de l’Alliance des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, a récusé mardi le président burkinabé, Blaise Compaoré, porté à la tête d'un panel de chefs d’Etat chargé par l’Union africaine de trouver une issue à la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée mardi, dans la commune de Yopougon, Blé Goudé a justifié cette position sur la base des 'échecs constatés dans les médiations conduites par le président burkinabé sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire'. 'En Côte d’Ivoire, Blaise Compaoré a démontré qu’il n’est pas la solution de la crise, il en est le problème. Parce que son pays, le Burkina Faso, sert de base arrière à la rébellion. De ce point de vue, Blaise Compaoré est un acteur, un belligérant ; pour cette raison, nous le récusons', a-t-il affirmé. Pour Charles...

Amnesty international épingle le Cameroun

Amnesty International dénonce une fois de plus, dans un rapport publié ce jeudi 24 janvier, les violations des droits humains au Cameroun. Le jour même où Paul Biya effectue une visite en France... Le Cameroun avait fait un pas en avant en matière de droits humains, avec l'acquittement au début de janvier de deux jeunes gens accusés du délit d'homosexualité. Mais Amnesty International n'a pas été tendre avec le pouvoir de Paul Biya en publiant ce jeudi 24 janvier un nouveau rapport faisant état de graves violations des droits de l'homme. L'ONG a déploré, entre autres, des exécutions illégales, de mauvaises conditions carcérales, le musellement d'opposants et de journalistes ainsi que des attaques contres les homosexuels. À encroire les auteurs du rapport, le cas de Franky et Jonas, deux jeunes hommes de 23 et 22 ans - condamnés pour homosexualité en première instance puis acquittés en appel le 7 janvier au tribunal de Yaoundé -, semble l'exception plutôt que...