Sans doute inspirés de la dernière actualité en Tunisie et en Égypte, des SMS, des post sur les forums et les réseaux sociaux d’Internet, ont circulé durant les dernières semaines appelant à un soulèvement populaire le 21 février dernier à Libreville. D’abord lus sur Internet, des tracts ont été distribués ou éparpillés à travers la capitale gabonaise sur lesquels on pouvait lire : «21 février 2011, comme un seul homme, le peuple doit se mobiliser pour chasser l’imposteur. 21 février 2011, Ali doit quitter le pouvoir, de gré ou de force. 21 février pour briser les chaînes de la dictature héréditaire». D’autres tracts invitant militaires, étudiants, élèves, taximen, syndicats, commerçants, hommes d’affaires, chômeurs et handicapés à descendre dans la rue, se montraient prévoyant : « Armez-vous de courage et de patience car la lutte sera longue et difficile.» En général, ces messages demandaient «le Départ Immédiat d’Ali Bongo ; la création d’une nouvelle République, une nouvelle const
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