Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du février 5, 2011

Gbagbo en difficultés financières, l’économie ivoirienne est affectée

L’étranglement financier tenté par Alassane Ouattara et ses alliés extérieurs contre Laurent Gbagbo pour le forcer à céder le pouvoir en Côte d’Ivoire commence à affecter durement le régime en place, mais contribue aussi à une sérieuse dégradation de l’économie du pays. En décidant fin janvier de fermer le robinet de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à ses agences ivoiriennes, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a porté un coup très dur au président sortant. Si, en réquisitionnant les antennes ivoiriennes de la BCEAO juste avant, le gouvernement Gbagbo a pu, selon des sources concordantes, récupérer d’importantes sommes d’argent, le système bancaire ivoirien s’est trouvé profondément désorganisé. « D’ici une semaine, dix jours, tout risque de se bloquer », s’inquiète un banquier sous couvert d’anonymat. Le gouvernement Gbagbo est « en train de déployer » un nouveau système pour permettre aux banques de la place de travailler correctement, ass

Abidjan: des milliers de pro-Gbagbo rassemblés contre le président burkinabè

Plusieurs milliers de partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo étaient réunis samedi à Abidjan pour dénoncer la présence du chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré au sein du panel de l’Union africaine chargé de dénouer la crise ivoirienne. Vêtus de T-shirt aux couleurs orange-blanc-vert de la Côte d’Ivoire, ces partisans arrivaient par groupes sur la Place de la République, dans le quartier central du Plateau, avant un discours prévu dans l’après-midi de Charles Blé Goudé, leader des « jeunes patriotes » pro-Gbagbo. « Respectez le pouvoir de Gbagbo » chantaient des participants, brandissant des pancartes sur lesquelles était écrit: « Compaoré, ici c’est chez nous, nous ne voulons pas de ta médiation, reste au Burkina Faso ». De nombreux policiers et gendarmes avaient bouclé les accès à la place, a-t-on constaté. M. Blé Goudé avait appelé vendredi à un « meeting pour la dignité de l’Afrique, pour dire non à l’arrivée de Blaise Compaoré ici à Abidjan au sein du panel ». M

Exclusif- Sortie de crise – Tout sur un nouveau schéma – Il prévoit une transition de 2 ans -Ce qui est réservé à Gbagbo et Ouattara

Voici qui pourrait faire grincer des dents aux irréductibles des deux camps : ceux de Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Le schéma de sortie de crise- tel qu’il est envisagé depuis 48 heures dans les chancelleries occidentales- prévoit une mise à l’écart des deux farouches rivaux qui se disputent la présidence ivoirienne. C’est un schéma ou plan de sortie de crise qui repose sur deux éléments au moins : la nécessité d’éviter un affrontement armé généralisé et le souci de ne pas favoriser un camp au détriment d’un autre. Le schéma fixe une transition de deux (2) ans. Elle ne sera conduite ni par Laurent Gbagbo ni par Alassane Ouattara, les deux rivaux du scrutin du 28 novembre; ni par aucun autre leader politique connu. La transition de deux ans serait menée par une personnalité ivoirienne « peu marquée politiquement », suivant la tournure consacrée. Il devrait s’agir d’un homme…consensuel auquel le commun des mortels aurait peu de choses à reprocher- homme à bonne réputation donc. Sa

Cameroun interview video: Le Président camerounais Ahidjo Ahmadou en 1958

Le 10/11/1958 le Président du Cameroun Monsieur AHIDJO et des ministres sur le départ pour New York à l'ONU - interviewé par Danièle BREEM  - demande l'indépendance du Cameroun pour 1960 - statut d'autonomie interne totale demandé et accepté par la France - association amicale avec la France - situation intérieure actuellement presque normale - le calme est revenu - la tâche n'est d'ailleurs pas complètement terminée - construction d'un Cameroun indépendant et prospère.

Cameroun-Fonction publique: Le calvaire des nouvelles recrues

Des mois après leur recrutement, de jeunes fonctionnaires ne retrouvent pas leurs dossiers d'intégration, plusieurs fois déposés. « J'ai refait mon dossier d'intégration trois fois. A chaque fois, on nous dit que les dossiers sont perdus sans aucune explication. Voilà dix mois que nous avons pris service, nos dossiers sont encore au point zéro. Trop c'est trop, actuellement, on ne sait à quel saint se vouer pour pouvoir refaire un autre dossier », s'indigne un jeune fonctionnaire en cours d'intégration à la Fonction publique. C'était le 31 janvier dernier. Suite à un communiqué du Minfopra lu sur les ondes de la Crtv, plusieurs fonctionnaires en cours d'intégration dans différents corps de l'administration publique ont répondu présents pour s'enquérir de la situation de leurs dossiers. Certains sont partis de très loin. Une jeune dame, un bébé dans les bras et qui a requis l'anonymat, s'insurge et souligne qu'elle est partie de Kousse

RD Congo-Présidentielle: Joseph Kabila investit les membres du Bureau de la CENI

Le président de la République, Joseph Kabila, a, dans une Ordonnance présidentielle n°11/012 du 3 février 2011, investi les membres du Bureau de la Commission nationale électorale indépendante (CENI). Cette Ordonnance présidentielle entérine ainsi la décision de la plénière de l'Assemblée nationale du 15 janvier 2011. Pour rappel, la liste de membres du Bureau de la CENI entérinés par la Chambre basse du Parlement se présente de la manière suivante : Djoli Eseng'ekeli Jacques (Opposition), Mme Kabanga Ngoy Carole (Opposition), Ndaye Nkondo Mulekelay Laurent (Opposition), Mpita Pintho Tomadia Mathieu (Majorité), Mme Muhimuzi Elyse (Majorité), Misoni Mbayahe Flavien (Majorité), Pasteur Ngoy Mulunda Daniel (Majorité). Avec l'investiture de ces sept membres, le Bureau de la Commission nationale électorale indépendante affiche désormais complet. Il ne restera plus que leur désignation aux différents postes du Bureau. Une question qui sera résolue au niveau de l'Assemblée nat

Centrafrique-François Bozizé: A petits pas vers la longévité au pouvoir

Le chef de l'Etat sortant a été réélu président de la Centrafrique dès le premier tour avec 66,08% des suffrages selon les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI). L'ex-président Ange Félix Patassé, renversé en 2003 par Bozizé et rentré depuis peu de son exil togolais, arrive quant à lui en seconde place avec 20,10% des voix. Un scénario écrit d'avance après une campagne riche en polémiques, car lorsque ses opposants criaient à l'impréparation et à la fraude, le président sortant, serein, se gaussait de la faiblesse de leur cote, réunissant au seul profit de sa cause tous les ingrédients nécessaires à un raz de marée électoral. La déferlante n'a pas eu lieu, mais l'enthousiasme reste tout de même en vigueur dans le camp présidentiel : ainsi, comme on pouvait s'y attendre en pareilles circonstances, le porte- parole du gouvernement a salué « la victoire de la démocratie pour quelqu'un qui a pris le pouvoir par un coup d'Et