L’étranglement financier tenté par Alassane Ouattara et ses alliés extérieurs contre Laurent Gbagbo pour le forcer à céder le pouvoir en Côte d’Ivoire commence à affecter durement le régime en place, mais contribue aussi à une sérieuse dégradation de l’économie du pays. En décidant fin janvier de fermer le robinet de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à ses agences ivoiriennes, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a porté un coup très dur au président sortant. Si, en réquisitionnant les antennes ivoiriennes de la BCEAO juste avant, le gouvernement Gbagbo a pu, selon des sources concordantes, récupérer d’importantes sommes d’argent, le système bancaire ivoirien s’est trouvé profondément désorganisé. « D’ici une semaine, dix jours, tout risque de se bloquer », s’inquiète un banquier sous couvert d’anonymat. Le gouvernement Gbagbo est « en train de déployer » un nouveau système pour permettre aux banques de la place de travailler correctement, ass
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