L'Organisation des nations unies (ONU) et son Conseil de sécurité ont fini, tardivement, par s'accorder sur la nécessité d'une résolution pour tenter de régler la "crise libyenne". Toutefois, à la lecture du texte de la résolution 1973, adoptée le 17 mars au soir, à New York, on ne peut manquer d'être préoccupé notamment par les termes choisis dans le préambule, lesquels ne sont rien moins qu'une attaque ad hominem révèlant les arrière-pensées. La France en acceptant ce préambule a commis une première faute. Tout d'abord, les événements libyens ne sont en rien "comparables à ceux qui ont touché la Tunisie, puis l'Egypte, puis le Yémen, puis Bahreïn, puis la Jordanie et depuis peu la Syrie. Une différence de nature et de parfum : en Libye, l'odeur de la poudre a vite remplacé le parfum du jasmin et la "révolte populaire" s'est vite transformée en "insurrection armée". Dans les autres pays "la société civile&quo
TOUT CE QUI SE DIT TOUT BAS