En côte d’ivoire, la crise post électorale réglée, l’heure est à la reconstruction. Pour la réconciliation, il faudra repasser, plus tard, beaucoup plus tard. Le président Alassane Dramane Ouattara l’a reconnu lui-même et souligné à souhait. Et cette réconciliation serait conditionnée par l’action politique et par le traitement judiciaire des crimes de toutes sortes commis depuis 2002, date du déclenchement de ce conflit qui a connu des sommets avec la contestation des résultats de l’élection présidentielle. Ouattara l’a déjà annoncé : « la justice ivoirienne n’est pas, en l’état actuel, en mesure de juger son prédécesseur Gbagbo » dont il vient de confier le cas à la Cour pénale internationale. C’est dire le fort degré de présomption de culpabilité qu’il éprouve à l’égard du président déchu. Mais dans cette justice qui risque d’être celle des vainqueurs, se glisserait un éminent trouble-fête : Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président de la RDC poursuivi et incarcéré par la CPI po
TOUT CE QUI SE DIT TOUT BAS