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Articles

Affichage des articles du février 19, 2011

Madagascar-Ravalomanana

Ravalomanana bloqué à Johannesburg L'ancien président malgache Marc Ravalomanana s'est vu refuser samedi l'embarquement à l'aéroport de Johannesburg et n'a pu rentrer à Antananarivo après deux ans d'exil, comme il l'avait annoncé. "Je vais à Madagascar dans un but de paix et non de guerre, pourquoi me bloque-t-on ici maintenant ?", a déclaré à la presse M. Ravalomanana, visiblement irrité, après que la compagnie aérienne sud-africaine Airlink lui eut signifié le refus d'embarquer à l'aéroport OR Tambo. La compagnie a invoqué un ordre de l'autorié de l'aviation civile malgache le déclarant "persona non grata" à Madagascar. Une employée de la compagnie lui a montré une lettre de cette instance affirmant: "M. Ravalomanana Marc est persona non grata à Madagascar. Aussi pour préserver l'ordre public, ne le prenez pas à bord". Le président déchu avait annoncé jeudi son retour au pays pour ce samedi. Le régime malga

Côte d'Ivoire- manifestation

dispersion d'une manifestation pro-Ouattara à Abidjan Plusieurs centaines de jeunes manifestants partisans d'Alassane Ouattara ont été dispersés samedi matin à Abidjan à coups de grenades lacrymogènes par les forces de l'ordre fidèles au chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo. Alors qu'ils tentaient de rejoindre la place Inch'Allah, dans le quartier populaire de Koumassi (sud), plusieurs centaines de jeunes ont dû battre en retraite quand les policiers ont recouru aux gaz lacrymogènes. La place a été ensuite complètement bouclée par des dizaines de membres des Forces de défense et de sécurité (FDS). Après avoir reculé, les jeunes se sont retrouvés par petits groupes au bord des rues à proximité.  Dans les environs de la place, les rues n'étaient plus parcourues que par de rares voitures. Sur la voie principale menant à la grande place, des manifestants avaient auparavant jeté des ordures et enflammé des pneus. "Ils vont devoir nous tuer tous aujourd'

Libye: Le bilan des émeutes s'alourdit, la radio de Benghazi incendiée

Le bilan des émeutes en Libye dépassait vendredi soir quarante morts, les affrontements touchant l'Est du pays, notamment Benghazi, où le siège de la radio a été incendié alors que les manifestants ont pendu deux policiers dans la ville d'Al Baïda.  Selon le journal libyen Oéa, proche du réformateur Seif Al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, les manifestations contre le régime ont fait au moins vingt morts à Benghazi, la deuxième plus grande ville du pays, et sept à Derna (est). Ce nouveau bilan porte à 41 le nombre de morts depuis le début des protestations en Libye mardi, selon un décompte fait par l'AFP à partir de différentes sources locales. Il ne comprend pas quatre prisonniers tués vendredi par les forces de l'ordre alors qu'ils tentaient de s'évader d'une prison près de Tripoli, ni les deux policiers pendus. Ces derniers tentaient de disperser une manifestation à Al-Baïda (200 km à l'est de Benghazi) lorsqu'ils ont été capturés

Côte d'Ivoire: Gbagbo instaure un couvre-feu nocturne jusqu'à dimanche

Un couvre-feu nocturne a été instauré à partir de vendredi soir pour trois jours en Côte d'Ivoire, selon un décret du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, publié à la veille de manifestations annoncées par les partisans de son rival Alassane Ouattara. "Un couvre-feu est institué sur toute l'étendue du territoire national du vendredi 18 février 2011 au dimanche 20 février 2011", selon le texte lu à la télévision publique RTI par un porte-parole de l'armée. La mesure est en vigueur vendredi de 22H00 à 06H00 (locale et GMT), puis samedi et dimanche de 21H00 à 06H00. Les partisans d'Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale, avaient annoncé pour ce week-end une série de manifestations à travers le pays, notamment à Abidjan dans le quartier pro-Ouattara d'Abobo (nord), théâtre d'affrontements meurtriers depuis janvier. Le gouvernement de Laurent Gbagbo ne contrôle que la moitié sud du pays depuis le coup d'