Si en Algérie , Bouteflika tente d'apaiser la grogne de la population en annonçant une révision de la Constitution , le Maroc souhaite également calmer les ardeurs revendicatives . Jeudi, le roi Mohammed VI a ainsi grâcié 190 détenus dont des prisonniers politiques islamistes, agissant officiellement en réponse à un mémorandum qui lui a été soumis par le conseil national des droits de l'homme (CNDH). La décision royale porte sur la grâce sur le reliquat de la peine privative de liberté au profit de 96 détenus, la commutation de la peine de mort en peine à temps au profit de 5 détenus, la commutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 37 détenus et, enfin, la remise de la peine privative de liberté au profit de 52 détenus, précise un communiqué du ministère de la Justice. Seuls 96 des 190 concernés par la grâce royale seront donc libérés "dans l'immédiat". "Les autres, pour la plupart des prisonniers de droit commun, ont vu leurs peines
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