De l’avis de
nombreux invités, présents à l’inauguration des nouvelles salles de haute
technologie de l’Ecole nationale polytechnique, c’est bel et bien la première
fois que les étudiants bénéficient de tant de sollicitude, de la part du
gouvernement et à un niveau aussi élevé. Grâce à l’aboutissement du projet de
zone franche universitaire, piloté de bout en bout par Charles Awono Onana le
directeur de cette école, épaulé par son recteur et globalement financé par la
présidence de la République, les étudiants en formation d’ingénierie dans cet
établissement disposent désormais d’un cadre d’apprentissage digne de ce nom.
Présent à la cérémonie de présentation de ces nouvelles acquisitions aux cotés
du ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), du recteur de l’université
de Yaoundé I et du maître de céans, Michael Arbel ambassadeur de l’Etat
d’Israël, grâce à qui le projet a pu aboutir matériellement, n’a pas tari
d’éloges à l’endroit des autorités universitaires camerounaises en général, et
de Polytech en particulier. «Je suis ravi que le Cameroun fasse confiance à la
technologie de mon pays pour une meilleure formation de ses futurs ingénieurs.
Ils ne seront pas déçus, surtout que même chez nous en Israël, il est rare de
trouver des laboratoires ultra modernes de cette dimension.»
Comme pour répondre
aux sollicitations du diplomate, le ministre de l’Enseignement supérieur,
Jacques Fame Ndongo, a pris l’engagement, au nom du chef de l’Etat, de veiller
au bon fonctionnement de ce nouvel équipement «qui représente la volonté du
président Paul Biya à hisser la formation dans nos universités, au même niveau
que les autres dans le monde». Et, pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, le
grand chancelier des Ordres académiques a annoncé l’ouverture, dans les
prochains mois, des centres similaires dans d’autres institutions de formation
étatiques. On parle d’une bonne centaine, parrainée pour la plupart par le
président de la République en personne à hauteur de 100 milliards de francs.
Précisons que le premier centre de formation de haute technologie, d’une valeur
de 2,5 milliards de francs et inauguré jeudi dernier, est essentiellement
constitué de laboratoires de production assistés de plusieurs robots, de
laboratoires de robotique, de deux laboratoires de systèmes électriques, le
tout soutenu par 156 ordinateurs sécurisés et protégés par un dispositif
technique à la pointe de la technologie.
Commentaires
Enregistrer un commentaire