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Le Cameroun et la Côte d’Ivoire veulent maîtriser leur masse salariale publique


Au Cameroun, la campagne, qui s’étend du 10 août au 10 octobre 2011, impose aux fonctionnaires, contractuels et agents décisionnaires de l’État l’enregistrement en ligne de leur poste de travail. Une cartographie des emplois de l’administration publique permettra ainsi une maitrise plus efficace de la masse salariale, un suivi précis des mouvements et carrières de chacun, ainsi que l’évaluation des besoins en personnel. Ce dernier objectif pourrait conduire à la suppression de postes, y compris fictifs, afin de diminuer les dépenses publiques.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement entreprend également une large campagne d’assainissement de la fonction publique à travers un recensement concernant quelques 132 732 fonctionnaires. Lancée le 29 août et effective depuis le 1er septembre dernier, l’opération dure une dizaine de jours et vise notamment à découvrir puis supprimer les nombreux emplois fictifs.
Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Gnamien Konan, a ainsi mis l’accent sur la nécessité de réduire les dépenses publiques à travers une plus grande transparence des emplois publics : « Payer les fonctionnaires revient très cher à l’État, qui, désormais, veut savoir si tous ceux qu’il paye travaillent effectivement », affirme-t-il.
Outre l’aspect administratif de la campagne, c’est l’objectif de diminution du coût de la fonction publique qui est probablement visé.
Le ministre précise que « la masse salariale annuelle est de près de 800 milliards FCFA (1,2 milliards d’euros) », ce qui représente autours de 41% des recettes fiscales. Or « la norme communautaire (au sein de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest, ndlr) impose de ne pas aller au-delà de 35% des recettes fiscales ».



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