Le génocide - crimes commis "avec l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux" est le crime le plus grave reconnu par le droit international.
Le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie a publié en 1995 l'acte d'inculpation, notamment pour génocide lors du massacre de Srebrenica, du chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic. Le massacre de quelque 8.000 garçons et hommes musulmans à Srebrenica (Bosnie) en juillet 1995 est le seul épisode des guerres dans l'ex-Yougoslavie qualifié de "génocide" par le TPI.
Le Rwanda avait officiellement mis en cause de hauts responsables français dans le génocide de 1994 et demandé à ce qu'ils soient traduits en justice.
En annexe d’un rapport de 500 pages figure une liste de 33 responsables militaires et politiques français, parmi lesquels Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères et son ancien directeur de cabinet Dominique de Villepin, L’ancien président François Mitterrand, son Premier ministre de l’époque Edouard Balladur, le secrétaire général de l’Elysée Hubert Védrine…
La France de Nicolas Sarkozy a préparé les conditions d’un génocide en Cote d’Ivoire. Les techniques utilisées sont les mêmes qu’au Rwanda en 1994 pendant « l’opération turquoise » où Nicolas Sarkozy disait avant le massacre programmé des Tutsi que « c’est une opération humanitaire, conduite dans un temps limité avec l’objectif de sauver tous ceux qui nous pourrons sauver des massacres ».
En réalité le même décor de la notion de « guerre révolutionnaire » qui « instrumentalise une partie de la population pour en exterminer une autre » est planté. Aujourd’hui en Cote d’Ivoire comme au Rwanda en 1994, nous avons « les groupes d’auto décence, la formation de milices, la guerre médiatique véhiculée par la radio de l’ONU, RFI, France24 etc.., guerre psychologique, quadrillage territoriale – ONU et Licorne sur tout le territoire ivoirien, structure de commandement, hiérarchie parallèle ».
Abidjan est en ce moment sous les feux d’armes lourdes et légères, la radio onusienne (comme celle des « milles collines » au Rwanda) et certains medias français se font relais de la haine des uns contres les autres. On parle ici de « camp Ouattara et camp Gbagbo », exactement comme au Rwanda en 1994, Sarkozy et Alain Jupe (encore les mêmes) se montrent intraitables, pendant ce temps les organisations humanitaires sont inexistantes. Pire l’Union Européenne impose un embargo sur les médicaments vers la Cote d’Ivoire et jusque là aucune organisation humanitaire ou des droits de l’homme n’est visible sur le sujet.
Encore une fois comme au Rwanda en 1994 les ivoiriens sont trop noirs pour être considérés comme des hommes, au mieux ce sont juste des éléphants comparativement au Rwanda ou les Tutsi étaient considérés comme des insectes.
Comme vous le comprendrez sans difficulté, les français sont habitués à programmer des génocides en Afrique. Des individus comme Alain Juppé et son copain sarkozy sans aucun remord ne cessent de programmer des génocides en Afrique. En Côte d’Ivoire, la guerre de chiffres a commencé afin d’étouffer la vérité sur les massacres et le génocide commis par l’armée française.
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