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Licorne largue les cadavres de légionnaires et rebelles en haute mer


Une catastrophe écologico-environnementale est en cours sur le littoral abidjanais.
Plusieurs corps en décomposition dûment reconnus comme étant ceux de soldats Licorne ou rebelles sont rejetés par la mer. Pareil scénario est observé sur les bretelles lagunaires divisant le district d’Abidjan. Quelle en est l’origine ?
De sources proches de l’ONU, la future remplaçante de M. Young J. Choi en Côte d’Ivoire aurait, au sortir d’un entretien avec M. Bi Ki-Moon et ce, en prélude à sa prise de fonction en Côte d’Ivoire prévue le lundi 11 avril prochain, exigé que des consignes soient données à Licorne et à l’ONUCI, afin de débarrasser Abidjan de toutes les saletés et autres cadavres en putréfaction avancée qui en jonchent les artères. Depuis avant-hier, cette information, par circulaire interposée, à été donnée aux forces impartiales. Licorne, surtout, en a saisi l’opportunité pour nettoyer ses placards.
Ce n’est un secret pour personne en Côte d’Ivoire, depuis le déclenchement des combats qui émaillent cette crise postélectorale, Licorne et l’ONUCI qui s’y sont invités ont perdu beaucoup d’éléments. Côté Licorne, on parle au moins de 100 soldats de race blanche sans compter plusieurs dizaines de légionnaires tués sur les théâtres d’opération (Bataille d’Abobo, Guiglo, Daloa puis enfin Abidjan). Une crise très vite étouffée avait opposé, il y a quelques semaines, l’ONUCI à Licorne au sujet de 37 corps sans vie de soldats Licorne qui avaient combattu aux côtés des troupes de l’organisation onusienne. Incapable de justifier à Paris la mort de ses soldats, Licorne avait plaidé pour leur conservation à la morgue du siège de l’ONUCI à l’ex-Hôtel Sebroko, en attendant des jours bien meilleurs. C’est désormais chose faite. Avec cette décision, Licorne trouve-là l’occasion de régler en partie son problème.
Depuis avant-hier nuit, jusque toute la mi-journée hier samedi 9 avril 2011, les ballets d’hélicoptères sur le front maritime ont été des plus incessants. On ne sait trop pour quelle raison, mais ces aéronefs ont passé tout le temps a largué en très haute mer des objets supposés être des corps humains que des témoins ont pu constater.
Tous étaient en droit de croire que ces actions étaient de banales opérations de nettoyage de ces aéronefs. Seulement, plusieurs corps humains (race blanche ou métis avec des tatouages, et d’autres bardés d’amulettes) en putréfaction pour les uns et repoussés par la mer ont échoué sur les différentes berges. Berges du périmètre portuaires, plages du tronçon Abidjan-Bassam, abords de l’île Boulay, tout y passe.
Une catastrophe écologico-environnementale guette Abidjan, qui ne s’est pas encore débarrassée en intérieur de la multitude de cadavres encore dans les rues que les populations enjambent chaque jour.



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