Laurent GBAGBO Président élu et reconnu par la Côte d’Ivoire et ses institutions légales a été capturé, lundi par les forces Françaises et remis aux rebelles d’Alassane Ouattara. En attendant notre compte rendu complet, le monde entier doit retenir que la capitale économique de Côte d’ivoire vit un chaos total auquel, bien entendu la France prend une part active.
Nous reviendrons en détail sur les grossiers mensonges divulgués ici et là par les medias français qui tentent de ne pas rendre la France responsable de la capture de Laurent GABGBO et tout le chaos que vit la Côte d’Ivoire en ce moment.
Nos correspondants ont pu voir les forces de l’Armée française occuper les ports de SAN PEDRO et surtout d’Abidjan où elles ont cassé tous les entrepôts et volé tout le cacao qui s’y trouvait. Les pillages qui se déroulent en ce moment à Abidjan sont le fait des rebelles et des soldats français.
Toutes les maisons des cadres du pays, toutes les stations d’essence, tous les magasins d’Abidjan sont vidés en ce moment. Et il faut le retenir: La population apeurée et terrée chez elle n’a rien à voir avec tous ces actes. L’épuration ethnique a bel et bien commencé en Côte d’Ivoire.
Désiré TAGRO a été froidement abattu par les hommes de OUATTARA. Le ministre ALCIDE DJEDJE a dû être exfiltré grâce à ses connaissances à l’ONUCI. Sa maison pillée. Une véritable chasse aux patriotes et à tous ceux qui ont soutenu GBAGBO a cours en ce moment. Un charnier d’un groupe de patriotes de plus 300 corps a été découvert par les services de la gendarmerie nationale tandis que les rebelles sur ordre (dit-on) de SARKOZY et de OUATTARA ont commencé à jeter dans la lagune et à incinérer d’autres corps pour brouiller les pistes des enquêteurs de l’ONU.
La grande joie que la FRANCE espérait après la capture de GABGBO ne sera jamais exprimée par les Ivoiriens auxquels SARKOZY vient d’imposer un gouverneur. Personne dans les rues d’Abidjan. Oui l’expression de la vérité des urnes est implacables ici : « Personne n’a élu OUATTARA comme Président de ce pays, personne donc ne peut exprimer sa joie après la capture de GBAGBO. Les medias français le constatent mais ne peuvent le dire. Les jours à venir seront des plus catastrophiques » confie Kouame Stéphane.
En attendant, une autre faction de la rébellion, celle d’IB est entrée dans la danse, elle ne semble pas reconnaitre ADO comme….Président. Comme on dit à Abidjan, la capture de GBAGBO est le début du commencement. (Twn)
Le différend interne entre le Premier ministre, Guillaume Soro, chef des rebelles FN aujourd’hui Premier Ministre de Ouattara et Ibrahim Coulibaly, « IB », chef militaire du « commando invisible » pro-Ouattara, dont les hommes ont beaucoup combattu à Abidjan. « IB » revendique donc une légitimité importante.
En outre, « Guillaume Soro, qui est chef des FRCI [Forces républicaines de Côte d'Ivoire], gagne en crédit, estime Vincent Darracq. C’est lui qui a donné la victoire à Ouattara, autant que les urnes. Il est donc un Premier ministre plus que puissant qui a une grosse légitimité. »
Les questions ethniques, très présentes dans la vie politique ivoirienne, peuvent aussi être moteur de déstabilisation. Par ailleurs, à l’Ouest, selon les enquêtes et les témoignages recueillis par plusieurs ONG, les FRCI auraient tué et violé des centaines de personnes à Duékoué. Une épine dans le pied du président Ouattara.
(Anthony Nataf)
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