Pour créer la zizanie dans l'opinion publique - Le président de la petite République du Golf Hôtel, Alassane Ouattara, est plus que jamais décidé à tout faire pour désorganiser la grande République de Côte d'Ivoire dirigée par le président Laurent Gbagbo. Son objectif final, tout faire pour présider aux destinées de cette République que Nicolas Sarkozy veut vassaliser par tous les moyens. Pour cela, depuis peu, il a décidé d'opter pour une stratégie d'entretien de rumeurs sur des personnalités de La Majorité présidentielle (Lmp) et sur des militaires de haut rang de l'armée régulière ivoirienne.
Le mode opératoire de cette nouvelle stratégie sûrement conseillé par M. Thierry Saussez, nouveau conseiller en communication de Ouattara (M. Saussez est un militant de l'UMP et surtout un ami de longue date de Nicolas Sarkozy. Il faisait partie, selon la presse française, du «premier cercle» des conseillers extérieurs de Sarkozy dont il a été l'un des mentors depuis 1982. C'est à ce titre qu'il a participé en tant qu'expert en communication politique reconnu dans l'Hexagone à l'élaboration de la nouvelle campagne de communication entreprise par Nicolas Sarkozy depuis 2002. D'ailleurs, en 2006, celui-ci, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, l'a fait Chevalier de la Légion d'honneur.
Le 16 avril 2008, devenu président de la France, Sarkozy nomme Saussez comme délégué interministériel à la Communication et directeur du Service d'Information du Gouvernement (SIG) d'où il démissionne en octobre dernier pour, dit-il, redevenir consultant politique, NDLR) consiste à faire courir, dans la presse proche du RHDP, des rumeurs selon lesquelles des personnalités du parti du Front populaire ivoirien sont en froid avec le président Gbagbo qui est lui-même issu de ce parti. Ou encore que, dans l'armée, des officiers supérieurs soit originaires du nord ou du centre seraient mis aux arrêts, car soupçonnés de fomenter un coup d'Etat contre le chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Ainsi, peut-on lire, dans la presse proche du RHDP, depuis peu, des titres du genre : «Diabaté Bêh (LMP) : Quand on perd, il faut l'admettre» (L'expression) pour insinuer qu'il s'adresse au président Gbagbo. «Rififi à Lmp/Gbagbo-Koulibaly : y a problème !» (Nord-Sud) ; «Koulibaly, Amani et les autres» (Nord-Sud) ; «Côte d'Ivoire - Panique dans l'Armée : Gbagbo fait arrêter le Commandant du bataillon d'Akouédo» (Nord-Sud).
Tous ces écrits, naturellement, ont jeté, pendant quelques moments, le doute dans les esprits et c'est d'ailleurs le but pour fragiliser le tissu de confiance parmi les collaborateurs politiques du président Gbagbo et au sein de l'armée nationale qui est restée fidèle, malgré les appels de Ouattara, au président Laurent Gbagbo.
Après avoir échoué dans ses appels à la grève générale (journée ville morte et pays mort) et à la désobéissance fiscale, Ouattara veut expérimenter une autre méthode. Il appartient aux Ivoiriens, en général, et les cadres et militants du FPI et de LMP ainsi qu'aux éléments des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire, en particulier, de faire preuve de discernement pour ne pas tomber dans ce piège de la méfiance et de la calomnie que Ouattara veut artificiellement entretenir à travers ses média pour fragiliser et ensuite faire sauter la cohésion autour du président Gbagbo.
Coulibaly Zié Oumar
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