Accéder au contenu principal

Cameroun-Présidentielle 2011


Le président du Manidem a donné dimanche dernier à Yaoundé, une conférence de presse afin de donner la vision de son parti sur le programme électoral de l'année 2011 au Cameroun. Et pour Abanda Kpama, rencontré hier à Douala par CT, il ne fait aucun doute : le Manidem aura un candidat pour la présidentielle prévue cette année. « On a tenu à faire des annonces, suite à la réunion de la direction du parti, le comité national de coordination, le 29 janvier 2011.

Nous avons décidé de présenter un candidat à la présidentielle de 2011. Cette élection est importante, et elle va marquer un tournant dans la vie politique du pays », explique Abanda Kpama.

Ensuite, il était question pour le parti de se prononcer sur les différents mouvements révolutionnaires qui secouent certains pays arabes. « Il s'agit pour nous de tirer les leçons du vaste sursaut des pays africains.

Nous estimons que M. Biya, pour rendre service à son pays, après 29 ans à la tête de l'Etat doit annoncer qu'il ne se représentera pas en octobre », ajoute.

Sur l'atmosphère au sein du parti, les responsables du Manidem admettent que les remous sont finis. « On a connu des remous qui étaient en réalité des problèmes de leadership. L'ancien président Anicet Ekane qui était déjà à la tête du parti depuis 15 ans, précisons que le Manidem a donné sur ce point un exemple d'alternance.

Ayant décidé de démissionner, il a été remplacé par Banda Kani, qui n'avait pas intégré la culture démocratique de notre parti qui veut que le président ne soit en fait qu'un coordonnateur des activités du parti.

Le parti la sanctionné, et il a d'ailleurs démissionné avec trois ou quatre militants. Depuis, nous travaillons de manière sereine. L'ambiance est celle qui a souvent été dans le parti, faite de débats constructifs », pointe le président du Manidem. Enfin, Abanda Kpama appelle les Camerounais à s'inscrire massivement sur les listes électorales.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ouattara et Gbagbo- la peste du peuple ivoirien

La Côte d'ivoire, ce pays merveilleux que l’on prenait jadis pour exemple n’est plus qu’une ridicule plantation à palabres où chacun hausse le ton et veut diriger les autres et peu importe les souffrances du peuple. Ouatara et gbagbo n’ont sûrement toujours pas compris que ni l’un ni l’autre aujourd'hui’ui ne seront plus capables de diriger la Côte d'ivoire tout simplement parce qu’ils ont assez versé le sang de leurs propres frères,qui ne demandent que la paix et un peu de pain pour pouvoir survivre.Je ne voudrais surtout pas faire  allusions ici à ceux la qui ont inventé ce concept hitlérien de l’ivoiriete et qui aujourd'hui se cachent entre la foudre et la tornade. Le peuple ivoirien ne s’identifie plus en ouatara ou en gbagbo, car ces chefs de guerre représentent tous deux aujourd'hui’ui la division, la violence et surtout le mépris d’un peuple qui en a ras le bol. Je me pose la question de savoir si vraiment ce sont les intérêts des ivoiriens qui sont en je...

Côte d'Ivoire: Charles Blé Goudé récuse Blaise Compaoré

Abidjan, Côte d’Ivoire - Le ministre de la Jeunesse dans le gouvernement du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo et président de l’Alliance des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, a récusé mardi le président burkinabé, Blaise Compaoré, porté à la tête d'un panel de chefs d’Etat chargé par l’Union africaine de trouver une issue à la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée mardi, dans la commune de Yopougon, Blé Goudé a justifié cette position sur la base des 'échecs constatés dans les médiations conduites par le président burkinabé sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire'. 'En Côte d’Ivoire, Blaise Compaoré a démontré qu’il n’est pas la solution de la crise, il en est le problème. Parce que son pays, le Burkina Faso, sert de base arrière à la rébellion. De ce point de vue, Blaise Compaoré est un acteur, un belligérant ; pour cette raison, nous le récusons', a-t-il affirmé. Pour Charles...

Amnesty international épingle le Cameroun

Amnesty International dénonce une fois de plus, dans un rapport publié ce jeudi 24 janvier, les violations des droits humains au Cameroun. Le jour même où Paul Biya effectue une visite en France... Le Cameroun avait fait un pas en avant en matière de droits humains, avec l'acquittement au début de janvier de deux jeunes gens accusés du délit d'homosexualité. Mais Amnesty International n'a pas été tendre avec le pouvoir de Paul Biya en publiant ce jeudi 24 janvier un nouveau rapport faisant état de graves violations des droits de l'homme. L'ONG a déploré, entre autres, des exécutions illégales, de mauvaises conditions carcérales, le musellement d'opposants et de journalistes ainsi que des attaques contres les homosexuels. À encroire les auteurs du rapport, le cas de Franky et Jonas, deux jeunes hommes de 23 et 22 ans - condamnés pour homosexualité en première instance puis acquittés en appel le 7 janvier au tribunal de Yaoundé -, semble l'exception plutôt que...