
Nous avons décidé de présenter un candidat à la présidentielle de 2011. Cette élection est importante, et elle va marquer un tournant dans la vie politique du pays », explique Abanda Kpama.
Ensuite, il était question pour le parti de se prononcer sur les différents mouvements révolutionnaires qui secouent certains pays arabes. « Il s'agit pour nous de tirer les leçons du vaste sursaut des pays africains.
Nous estimons que M. Biya, pour rendre service à son pays, après 29 ans à la tête de l'Etat doit annoncer qu'il ne se représentera pas en octobre », ajoute.
Sur l'atmosphère au sein du parti, les responsables du Manidem admettent que les remous sont finis. « On a connu des remous qui étaient en réalité des problèmes de leadership. L'ancien président Anicet Ekane qui était déjà à la tête du parti depuis 15 ans, précisons que le Manidem a donné sur ce point un exemple d'alternance.
Ayant décidé de démissionner, il a été remplacé par Banda Kani, qui n'avait pas intégré la culture démocratique de notre parti qui veut que le président ne soit en fait qu'un coordonnateur des activités du parti.
Le parti la sanctionné, et il a d'ailleurs démissionné avec trois ou quatre militants. Depuis, nous travaillons de manière sereine. L'ambiance est celle qui a souvent été dans le parti, faite de débats constructifs », pointe le président du Manidem. Enfin, Abanda Kpama appelle les Camerounais à s'inscrire massivement sur les listes électorales.
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