Accéder au contenu principal

Cameroun-Chine

Un certain nombre de projets d’accompagnement devront se développer au cours des années à venir autour du port en eau profonde de Kribi. En plus de la plateforme portuaire dont les travaux ont démarré en décembre dernier par le terrassement, un important complexe industriel devra émerger sur le même site.
Les entreprises Cam Iron et Sundance Limited entendent installer un terminal minéralier à Lolabé pour l’exportation d’environ 35 millions de tonnes de minerai par an grâce aux navires pouvant transporter 300.000 tonnes. Ce qui nécessite un tirant d’eau de 24 m pour permettre aux navires d’un tel volume de pouvoir accoster. Du le site de Mboro, pourront être exportés l’alumine, l’aluminium, le gaz naturel liquéfié, les hydrocarbures et des marchandises diverses. Il est annoncé ici la mise en service dès 2016 d’une usine de fabrication d’alumine d’une capacité de 400.000 tonnes de métal par an au départ. Une production appelée à évoluer au fil des années.
La Société camerounaise de dépôts pétroliers (SCDP) et un partenaire étranger ambitionnent également de mettre en place sur le même site des installations de stockage des hydrocarbures pour une capacité annuelle de 3 millions de tonnes. A partir des gisements de bauxite de Ngaoundal et Mini Martap, Cameroon Alumina compte pour sa part développer des installations de stockage et de transfert d’aluminium. Dans la même lancée, une usine de liquéfaction de gaz à l’initiative de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) et GDF Suez devra aussi pousser du sol de Mboro avec une capacité de 3 à 4 millions de tonnes de gaz naturel par an. La construction annoncée des terminaux dits polyvalents et spécialisés facilitera le traitement de 400.000 conteneurs par an en vue de la manutention des marchandises diverses et conventionnées. Au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, l’on signale une affluence de demandes d’opérateurs et d’investisseurs dans les secteurs de la cimenterie et de l’acier.
En prenant congé du site de Mboro, le vice-ministre chinois des Transports n’a pas caché sa satisfaction à la suite des nombreuses potentialités qu’il vient de découvrir. «Kribi jouit d’un site naturel pour être un bon port en eau profonde. C’est un important projet que nous comptons mener avec le gouvernement camerounais. La Chine va partager son expérience en la matière avec le Cameroun», a lancé Gao Hongfeng. Déjà, la Chine se propose de relier la ville de Kribi au site de Mboro, distants d’une trentaine de kilomètres, par une route bitumée dans un délai de trois mois seulement.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes