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L’Afrique encore en proie à la souffrance !


Le terme «pauvreté» est ambigu et il véhicule des significations différentes dans des conditions différentes à différentes occasions. Toutefois, il est clair que la croissance rapide de la pauvreté dans certaines parties de l'Afrique est un obstacle colossal pour le développement de ce continent.
Certains pays d'Afrique, comme le Niger et le Soudan, sont lacés par des problèmes multidimensionnels liés à la pauvreté, la maladie et la faim. La situation d’un bon nombre de nations africaines s’est encore détériorée qu'elle ne l'était il ya quinze ans.

Quel est le problème? Pourquoi certains pays asiatiques comme le Bangladesh et le Vietnam font des progrès, mais la plupart des nations Africaines sont à la traîne loin derrière.
En Afrique sub-saharienne, les conflits généralisés, les sécheresses graves, les maladies diverses et la stagnation économique ont causé encore plus de pauvreté
L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), précise que maintenant 29 pays souffrent de sécheresses et de pénuries alimentaires massives et certains autres pays sont prêts à se joindre à eux.

L e cas de certains  pays les plus touchés tels que l'Ethiopie, le Zimbabwe, le Malawi, l'Erythrée et la Zambie fait frémir les âmes lors de l'examen de la condition étouffante de nos frères et sœurs africains.
Il ya Diverses raisons pour expliquer sûrement  tout cela :  le processus persistant  de la désertification due à la sécheresse, la croissance démographique galopante, la mauvaise gouvernance et la corruption.
En 1970, l'Afrique subsaharienne comptait  18 millions d'enfants souffrant de malnutrition, mais en 1997 il y avait plus de 32 millions et bien plus encore de nos jours. La tendance mondiale, quant à elle, évolue dans le sens  opposé: 203 millions d'enfants affamés en 1970 , 166 millions en 1997, et presque 120 millions en 2011.
Cependant, tout n'est pas encore perdu . La pauvreté en Afrique et la faim peuvent  encore être réduits. Mais toutes les parties impliquées dans ce  processus devront réexaminer leurs attitudes et de savoir ce qu’il ya vraiment lieu de faire.
Il n'a jamais été aussi important pour l'humanité et pour l’Afrique en particulier de trouver des solutions pour batir une société moins pauvre. Une nouvelle gouvernance devra relever ce défi fondamental avant qu'il ne soit trop tard, sinon, l'impact psychologique de la pauvreté se fera encore plus ressentir pendant plus d'une génération à venir.

Emmanuel Awona

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