Abidjan, Côte d’Ivoire - Le ministre de la Jeunesse dans le gouvernement du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo et président de l’Alliance des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, a récusé mardi le président burkinabé, Blaise Compaoré, porté à la tête d'un panel de chefs d’Etat chargé par l’Union africaine de trouver une issue à la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée mardi, dans la commune de Yopougon, Blé Goudé a justifié cette position sur la base des 'échecs constatés dans les médiations conduites par le président burkinabé sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire'.
'En Côte d’Ivoire, Blaise Compaoré a démontré qu’il n’est pas la solution de la crise, il en est le problème. Parce que son pays, le Burkina Faso, sert de base arrière à la rébellion. De ce point de vue, Blaise Compaoré est un acteur, un belligérant ; pour cette raison, nous le récusons', a-t-il affirmé.
Pour Charles Blé Goudé, Blaise Compaoré 'n’est plus le bienvenu en Côte d’Ivoire parce qu’il représente et défend les intérêts de la France et de son président Nicolas Sarkozy, ainsi que ceux de Alassane Ouattara (proclamé vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante (CEI)'.
'Blaise Compaoré a tenté une résolution de crise en Guinée, au Togo, il a échoué. De 2007 à 2010, il a conduit une médiation en Côte d’Ivoire, il doit faire le bilan de sa médiation avant qu’on lui confie une deuxième médiation. Quand quelqu’un a échoué, on ne lui confie plus une autre mission', a soutenu Blé Goudé.
A propos de la mission assignée à ce panel de chefs d'Etat africains, Blé Goudé souhaite que ces derniers effectuent une visite en Côte d'Ivoire pour savoir 'la nature de la crise, les causes endogènes et exogènes, les acteurs internes et externes'.
De ce point de vue, il estime que le panel devra rencontrer tous les acteurs dont Blaise Compaoré en tant que facilitateur.
'Puisque le panel doit rencontrer Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, le président de la Commission électorale indépendante, les commissaires électoraux, le facilitateur qui se trouve être Blaise Compaoré, donc il faut l’extirper du groupe de haut niveau… On veut des chefs d’Etat neutres, qui doivent venir chercher la vérité. S’ils viennent pour installer Ouattara, qu’ils s’abstiennent de venir en Côte d’Ivoire', a-t-il martelé.
Pour faire partager sa position, Blé Goudé a invité la jeunesse d'Abidjan à un grand rassemblement samedi prochain, à la place de la République du Plateau.
Ce mega meeting devrait être précédé d’une tournée d’explication dans les différentes communes d’Abidjan qui commence mercredi à Yopougon.
Devant différentes médiations infructueuses, l’Union africaine a décidé de la mise en place d’un panel de chefs d'Etat pour tenter de dénouer la crise qui oppose Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par le Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara, dont la victoire à ce scrutin a été proclamée par la Commission électorale indépendante et sa légitimité en tant que président de la Côte d'Ivoire est reconnue par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Le panel que dirige le président burkinabé Balise Compaoré, est composé des présidents d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, du Tchad, Idriss Deby Itno, de la Tanzanie, Jakaya Kikwete, de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz et du Nigeria, Goodluck Jonathan.
'En Côte d’Ivoire, Blaise Compaoré a démontré qu’il n’est pas la solution de la crise, il en est le problème. Parce que son pays, le Burkina Faso, sert de base arrière à la rébellion. De ce point de vue, Blaise Compaoré est un acteur, un belligérant ; pour cette raison, nous le récusons', a-t-il affirmé.
Pour Charles Blé Goudé, Blaise Compaoré 'n’est plus le bienvenu en Côte d’Ivoire parce qu’il représente et défend les intérêts de la France et de son président Nicolas Sarkozy, ainsi que ceux de Alassane Ouattara (proclamé vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante (CEI)'.
'Blaise Compaoré a tenté une résolution de crise en Guinée, au Togo, il a échoué. De 2007 à 2010, il a conduit une médiation en Côte d’Ivoire, il doit faire le bilan de sa médiation avant qu’on lui confie une deuxième médiation. Quand quelqu’un a échoué, on ne lui confie plus une autre mission', a soutenu Blé Goudé.
A propos de la mission assignée à ce panel de chefs d'Etat africains, Blé Goudé souhaite que ces derniers effectuent une visite en Côte d'Ivoire pour savoir 'la nature de la crise, les causes endogènes et exogènes, les acteurs internes et externes'.
De ce point de vue, il estime que le panel devra rencontrer tous les acteurs dont Blaise Compaoré en tant que facilitateur.
'Puisque le panel doit rencontrer Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, le président de la Commission électorale indépendante, les commissaires électoraux, le facilitateur qui se trouve être Blaise Compaoré, donc il faut l’extirper du groupe de haut niveau… On veut des chefs d’Etat neutres, qui doivent venir chercher la vérité. S’ils viennent pour installer Ouattara, qu’ils s’abstiennent de venir en Côte d’Ivoire', a-t-il martelé.
Pour faire partager sa position, Blé Goudé a invité la jeunesse d'Abidjan à un grand rassemblement samedi prochain, à la place de la République du Plateau.
Ce mega meeting devrait être précédé d’une tournée d’explication dans les différentes communes d’Abidjan qui commence mercredi à Yopougon.
Devant différentes médiations infructueuses, l’Union africaine a décidé de la mise en place d’un panel de chefs d'Etat pour tenter de dénouer la crise qui oppose Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par le Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara, dont la victoire à ce scrutin a été proclamée par la Commission électorale indépendante et sa légitimité en tant que président de la Côte d'Ivoire est reconnue par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Le panel que dirige le président burkinabé Balise Compaoré, est composé des présidents d'Afrique du Sud, Jacob Zuma, du Tchad, Idriss Deby Itno, de la Tanzanie, Jakaya Kikwete, de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz et du Nigeria, Goodluck Jonathan.
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