2011 sera une année importante pour la démocratie africaine. Pour certains Etats africains, la crise politique en Côte d'Ivoire est très déterminante pour le continent car elle est susceptible de perturber la tendance vers la démocratie dans la sous région et de créer un dangereux précédent pour un continent où vingt élections présidentielles sont à tenir dans les dix-huit mois prochains. Pour tous les Africains, le bon exemple en Côte d'Ivoire avant les élections au Nigeria, Bénin, Madagascar, Zambie, Cameroun, RDC, au Libéria ...est d'une importance capitale.
Le Premier ministre kenyan Raila Odinga affirme que l'Afrique n’aura jamais une base politique stable à moins qu’une culture démocratique sur la methode à suivre pour quitter le pouvoir ne soit instaurée. La crise ivoirienne symbolise une grande tragédie qui semble avoir frappé l'Afrique,
les Etats Africains(UA) sont divisés sur la façon d'aborder le dilemme. Prolonger l'indécision ne sert qu'à diviser l'opinion. Pendant ce temps la situation humanitaire en Côte d'Ivoire se détériore. Deux présidents en exercice et la défense de l'identité d'une nation divisée.
Certes, des solutions comme le récent «modèle» de partage du pouvoir pour ce genre d'impasse comme au Kenya et au Zimbabwe appaise les tensions mais il ne règle pas en vérite le problème.
Les Africains sont préoccupés par la démocratie et la paix, leur continent risque fortement d'être touché par des conflits et des guerres civiles. Malgré tous les efforts au sujet de la Côte d'Ivoire , tout est néanmoins favorable pour que les choses aillent bien pire. Certes, le comité de cinq membres donnera une proposition, mais alors le fait que les deux parties de ce différend soient armées et déterminées d’etre les vainqueurs ,complique encore toute éventuelle sortie de crise.
Les Africains sont préoccupés par la démocratie et la paix, leur continent risque fortement d'être touché par des conflits et des guerres civiles. Malgré tous les efforts au sujet de la Côte d'Ivoire , tout est néanmoins favorable pour que les choses aillent bien pire. Certes, le comité de cinq membres donnera une proposition, mais alors le fait que les deux parties de ce différend soient armées et déterminées d’etre les vainqueurs ,complique encore toute éventuelle sortie de crise.
Emmanuel Awona
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