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Cameroun-Economie: Les infrastructures et l'agroalimentaire en ligne de mire

Société financière internationale- Cette institution de la Banque mondiale dédiée au secteur privé envisage des investissements importants pour 2011 au Cameroun. Selon les chiffres, le Cameroun représente seulement 5% des investissements annuels en Afrique de la Société financière internationale (IFC). Soit un portefeuille aux alentours de 150 millions de dollars (environ 75 milliards de Fcfa). Trop peu de l'avis même des responsables de cette institution de la Banque mondiale dédiée aux investissements en direction du secteur privé. « Le montant de notre portefeuille est en deçà de ce que l'on aimerait », confie-t-on ici.

Au terme de la visite de deux jours que vient d'effectuer l'Ivoirien Thierry Tanoh, son vice-président pour l'Afrique subsaharienne, et l'Europe de l'Ouest, qui s'est achevée vendredi dernier à Douala, par une conférence de presse, la structure veut faire mieux. Soit, passer à 10%, pourquoi pas, selon Thierry Tanoh.

Cette année, plusieurs investissements de l'IFC devront intervenir. On pense notamment ici à l'aéroport international de Douala, qui pourrait bénéficier d'un lifting qui lui permettrait d'améliorer sa capacité et générer des ressources. « Des entreprises privées notamment pourraient intervenir dans la maintenance, l'entretien, etc. », pointe Thierry Tanoh.

Volet infrastructures toujours, on pense à IFC, une autoroute à péage qui irait du Sud vers le Nord. Améliorer la capacité hôtelière d'une ville comme Douala est aussi à l'ordre du jour.

Et on parle surtout de rénovation, ou d'extension, en partenariat avec des opérateurs privés. « Nous avons communiqué notre souhait au gouvernement de travailler avec les partenaires internationaux et locaux sur le financement à la fois de la centrale de Dibamba et de Kribi.

Ce qui permettrait à la fois d'augmenter la capacité énergétique du pays », a ajouté Thierry Tanoh, qui était accompagné de Yolande Duhem, directrice de IFC pour l'Afrique de l'Ouest et centrale.

Dans le domaine de l'amélioration du climat des affaires, le Cameroun, selon le dernier classement Doing Business, est classé 168e sur 183. Il y a une possibilité de faire mieux, selon la IFC, qui, on le rappelle, était parmi les initiateurs du Cameroon Business Forum, dont la première édition s'est tenue il y a exactement un an.

« On note la part de plus en plus importante du secteur informel. Nous allons travailler pour que ce secteur rentre dans le formel », lance Thierry Tanoh. Selon lui, des discussions ont été entamées avec le gouvernement, et la volonté de soutenir le secteur agro-alimentaire a été évoquée. En vue, notamment, de « réduire certaines importations de produits, et booster la commercialisation dans la sous-région. »

Cameroon Tribune

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