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Cameroun/Gaz: Victoria Oil and Gas augmente ses parts

Désormais l’entreprise britannique Victoria Oil and Gas est presque seul maître à bord du projet d’exploitation du gaz de Logbaba, à Douala dans la capitale économique camerounaise. La situation est survenue à la suite de la notification d’un avis confiscation sur le groupe RSM Production Corporation qui détenait 38% des parts sur le projet. L’investigation sur le sujet révèle que l’exploitation du Gaz de Logbaba est encadrée par un certain nombre d'accords juridiques entre VOG le propriétaire à 100% de Rodeo Development Limited ("RDL") et RSM. Dans sa part du contrat, RSM avait la charge de diligenter certaines affaires opérationnelles et légales. Une de ses obligations était d’apporter sa compensation, pour faire face aux différents coûts inhérents au financement des travaux de développement de l’exploitation. Selon des sources confirmées, la firme RSM aurait déjà manqué d’honorer ses engagements financiers du 15 juin 2011. Un avis de défaut de contribution lui a été assigné le 02 juillet dernier. Ne s’étant pas toujours exécuté, RDL lui a envoyé cette fois un avis de forfaiture. Lequel avis a pour effets entre autre, d’entrainer la récupération par VOG des parts de RSM. Le groupe anglais détient donc aujourd’hui 95% des parts du projet de gaz de Logbaba et le Cameroun à travers la société nationale des hydrocarbures (SNH), est demeuré le seul coactionnaire avec 5%.
Nous sommes déçus d’en arriver là ; mais il est important dans ce type d’opération, que chaque partie prenante s’acquitte de sa part d’engagement. Nous espérons pouvoir travailler avec la SNH pour parvenir à rendre ce projet opérationnel, au plus tard avant la fin de cette année a déclaré Kevin Foo le manager général de l’opérateur Victoria Oil and Gas. La SNH elle ne souffre pas de subir cette situation de forfaiture. Elle a confirmé ses engagements et devrait s’impliquer pour les 5% qu’elle possède. Cette situation peut être considérée comme le premier vrai couac depuis le lancement officiel des travaux. Selon des sources introduites, les coûts d’exploration ont été énormes en raison de nombreux imprévus techniques. On a parfois dû refaire tout un segment de forage, affirme une source proche de RDL. Les responsables de la firme RSM n’ont pas commenté la situation et les requêtes d’informations sont encore sans réponse.

Il est difficile de savoir si Victoria Oil and Gas pourra supporter à ce niveau opérationnel, les coûts de développement. Bien sûr il peut toujours compter sur le marché financier britannique qui l’a soutenu pendant de nombreuses années. La grande question est celle de savoir pourquoi RSM n’a pas honoré ses engagements. Rien ne permet d’y répondre pour le moment. Vu que les réserves de gaz sont connus et la licence attribuée, VOG pourra aisément céder ces actions obtenues pour avoir quelques financements.


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