Accéder au contenu principal

L'Inde va prêter 5 milliards de dollars à l'Afrique sur trois ans


L'Inde va prêter cinq milliards de dollars (environ 3,55 milliards d'euros) à l'Afrique au cours des trois prochaines années, a annoncé mardi 24 mai son premier ministre Manmohan Singh au premier jour d'un sommet entre les deux partenaires, organisé à  Addis Abeba.
"Nous allons offrir 5 milliards de dollars de prêts pour les trois prochaines années. Nous offrirons 700 millions de dollars supplémentaires [environ 497 millions d'euros] pour établir de nouvelles institutions et des programmes de formation", a déclaré M. Singh lors de ce sommet prévu jusqu'à mercredi au siège de l'Union africaine.
LE GHANA ET LE BURUNDI PARMI LES BÉNÉFICIAIRES DU PRÊT
Lors du premier sommet de ce genre, en avril 2008, l'Inde avait déjà promis à l'Afrique 5,4 milliards de dollars de prêts sur cinq ans, dont près de 2 milliards ont été engagés depuis, selon un décompte annoncé lundi par le ministre des affaires étrangères indien S.M. Krishna.
Parmi les institutions qui doivent être fondées au titre du partenariat Inde-Afrique figurent un institut des technologies de l'information prévu au Ghana, un institut de planification de l'éducation au Burundi, un institut du commerce extérieur en Ouganda et un institut du diamant au Botswana, pour lesquels des accords-cadre ont d'ores et déjà été signés, a annoncé de son côté l'Union africaine mardi dans un communiqué.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes