L’armée ivoirienne a attaqué mercredi à Abidjan des forces du « commando invisible », une milice qui a combattu aux côtés des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), fidèles à Alassane Ouattara, pour renverser Laurent Gbagbo.
« Depuis quelques minutes, nos positions à Abobo et Ayaman sont attaquées par des éléments des FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) qui nous accusent d’aider les miliciens pro-Gbagbo à Yopougon », a déclaré Ibrahim Coulibaly, le chef du « commando invisible » Une source proche des FRCI, qui combattent également les milices pro-Gbagbo à Yopougon, a confirmé l’attaque contre les forces de Coulibaly, expliquant que ces dernières n’avaient pas respecté une date-butoir pour intégrer l’armée nationale.
Europe1.fr avec Reuters
Europe1.fr avec Reuters
Côte-d’Ivoire: échanges de tirs dans un quartier du nord d’Abidjan
AFP
Des échanges de tirs ont été entendus mercredi en fin de journée à Abidjan dans le quartier d’Abobo (nord), où sont présents
des éléments de l`ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit « IB », ont rapporté à l’AFP des habitants.
Dans le secteur baptisé « PK-18″, « on a entendu des échanges de tirs, de kalachnikov et de mitrailleuses, après 18h00 (heure locale et GMT), ça a duré
entre 15 et 30 minutes », a déclaré un résident. « Dans la rue il n’y a personne, les habitants sont rentrés chez eux »,
a-t-il ajouté. Le quartier d`Abobo avait été à partir de janvier l’épicentre de la crise post-électorale à Abidjan, avec des affrontements entre des insurgés et les forces armées loyales au président Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril. Ibrahim Coulibaly, dit « IB », l’un des leaders de la rébellion qui avait
échoué à renverser M. Gbagbo en 2002, se dit le chef de ces insurgés. Ces éléments, baptisés « commando invisible », avaient repoussé les forces
pro-Gbagbo et tiennent toujours de nombreux barrages dans le nord d’Abobo.
Depuis la chute de l’ex-chef d’Etat, les Forces républicaines (FRCI) du nouveau président Alassane Ouattara ont progressivement pris le contrôle du
reste de la ville, à l’exception de certains secteurs, en particulier le quartier de Yopougon (ouest), où elles ont tenté mercredi de déloger les miliciens pro-Gbagbo encore actifs.
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