Accéder au contenu principal

Le gaz algérien sera vendu au Maroc


Le Maroc a émis le vœu d’acheter du gaz algérien selon les premières conclusions, lors de la visite de deux jours en Algérie de la ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Mme Amina Benkhadra. Après des entretiens mardi à Alger avec le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, Mme Benkhadra a effectué une visite à Hassi R’mel pour prendre connaissance des installations de production du champ géant gazier. Et c’est justement à Hassi R’mel que le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, qui accompagnait Mme Amina Benkhadra, a annoncé dans une déclaration faite à la presse que «des études techniques concernant l’approvisionnement du Maroc en gaz à partir du champ gazier de Hassi R’mel seront élaborées dans le futur». Actuellement le gaz naturel représente un très faible taux d’utilisation dans le bilan énergétique du Maroc et les autorités veulent développer son utilisation pour répondre à la demande croissante en électricité. Le Maroc dispose déjà d’un moyen d’approvisionnement à travers le gazoduc GME qui relie l’Algérie à l’Espagne via le détroit de Gibraltar en traversant le Maroc. La redevance de transit du gazoduc dont bénéficie le Maroc serait l’équivalent de 800 millions de mètres cubes par an. Traditionnellement le Maroc perçoit cette redevance en argent. Mais depuis le lancement de la construction de la centrale électrique hybride et à cycle combiné (turbines à gaz) à Aïn Beni Mathar, dans l’est du Maroc, les autorités marocaines auraient émis le vœu de convertir la redevance en gaz naturel. Une demande officielle d’achat de 1 milliard de mètres cubes aurait été aussi introduite officiellement auprès de Sonatrach en 2008. La quantité qui découle de la redevance ne suffit pas pour le plan de développement de l’utilisation du gaz naturel au Maroc. Et en plus d’un projet de terminal de GNL, le Maroc veut s’approvisionner en gaz naturel algérien. D’ici 2020, les besoins du Maroc seraient d’environ 8 milliards de mètres cubes. Sauf que pour concrétiser un accord commercial dans ce sens, les opérateurs concernés et notamment Sonatrach pour les prévisions de production où les propriétaires des gazoducs pour le transport du gaz naturel ont besoin d’investir pour programmer de nouvelles quantités supplémentaires à produire et à transporter. En plus de la coopération dans le domaine du gaz, les deux pays veulent intensifier leur coopération dans le domaine de l’électricité avec un partenariat entre Sonelgaz et le Bureau national de l’électricité et du gaz du Maroc, selon une déclaration de Mme Benkhadra. La délégation marocaine a visité le centre de dispatching du gaz de Hassi R’mel qui approvisionne l’Algérie et l’Europe en gaz naturel. Selon le ministère de l’Energie, les discussions entre les délégations ont porté sur «le renforcement des relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie, des mines, de l’électricité et des énergies renouvelables».

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes