Accéder au contenu principal

Crise ivoirienne: fin de la mission des experts de l’UA à Abidjan


Les experts envoyés par le panel de chefs d’Etat chargé par l’Union africaine de dénouer la crise ivoirienne ont quitté jeudi Abidjan, au lendemain d’entretiens avec le président sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, a-t-on appris de source aéroportuaire.
Arrivée dimanche, la délégation, conduite par le Commissaire pour la paix et la sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra, a quitté la capitale économique ivoirienne vers 10H00 (locales et GMT), a-t-on précisé.
Les experts ont rencontré dans la plus grande discrétion les principaux acteurs de la crise née de la présidentielle du 28 novembre: les deux adversaires, leurs partis, des organisations de la société civile et le corps diplomatique notamment.
Depuis le scrutin, la Côte d’Ivoire est déchirée entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, dont l’UA, qui presse en vain le sortant de céder le pouvoir.
Les experts doivent rendre un rapport au panel de cinq chefs d’Etat africains désignés par l’UA, qui doivent se retrouver le 20 février à Nouakchott avant de se rendre eux-mêmes à Abidjan pour une mission des plus difficiles.
Mis en place fin janvier, le panel est présidé par le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il comprend aussi Idriss Deby (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Blaise Compaoré (Burkina Faso), celui-ci est récusé par les partisans de M. Gbagbo qui l’accusent d’être pro-Ouattara.
Le panel a jusqu’à fin février pour arrêter des décisions « contraignantes ».

AFP

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes