Le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a mis en garde le camp de Laurent Gbagbo contre toute opération visant la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion extraordinaire, mardi à Dakar. Les ministres ont fermement condamné l’occupation des locaux des agences de la BCEAO, par des partisans de M. Gbagbo en Côte d`Ivoire et l’exécution illégale et frauduleuse d'opérations sur les comptes de la Côte d'Ivoire à la banque.
Le président du Conseil, le Bissau-Guinéen José Mario Vaz, a dénoncé les actes jugés très graves posés par le gouvernement du président sortant de la Côte d’Ivoire depuis le 26 janvier 2011.
Laurent Gbagbo a notamment réquisitionné les agences et le personnel de la BCEAO en Côte d`Ivoire et le 26 janvier, des éléments des forces de sécurité, qui lui sont restées fidèles, ont investi les locaux de la banque à Abidjan pour contraindre le personnel à y effectuer des opérations.
Il s'agit-là d'actes sans précédent dans l’Union, commis en violation des dispositions du traité du 20 janvier 2007.
Le Conseil a donné les orientations nécessaires à la BCEAO et aux autres structures de l’Union en vue de la mise en œuvre de toute action propre à préserver la liquidité et la solidité du système bancaire de l’Union, ainsi que le bon fonctionnement du marché financier régional.
Les ministres ont demandé à la BCEAO de poursuivre la pleine application de décisions visant à ne permettre qu’aux représentants désignés par le gouvernement d’Alassane Ouattara d’effectuer les mouvements sur les comptes de la Côte d’Ivoire à la BCEAO.
Le président du Conseil, le Bissau-Guinéen José Mario Vaz, a dénoncé les actes jugés très graves posés par le gouvernement du président sortant de la Côte d’Ivoire depuis le 26 janvier 2011.
Laurent Gbagbo a notamment réquisitionné les agences et le personnel de la BCEAO en Côte d`Ivoire et le 26 janvier, des éléments des forces de sécurité, qui lui sont restées fidèles, ont investi les locaux de la banque à Abidjan pour contraindre le personnel à y effectuer des opérations.
Il s'agit-là d'actes sans précédent dans l’Union, commis en violation des dispositions du traité du 20 janvier 2007.
Le Conseil a donné les orientations nécessaires à la BCEAO et aux autres structures de l’Union en vue de la mise en œuvre de toute action propre à préserver la liquidité et la solidité du système bancaire de l’Union, ainsi que le bon fonctionnement du marché financier régional.
Les ministres ont demandé à la BCEAO de poursuivre la pleine application de décisions visant à ne permettre qu’aux représentants désignés par le gouvernement d’Alassane Ouattara d’effectuer les mouvements sur les comptes de la Côte d’Ivoire à la BCEAO.
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