"Vers 3 heures du matin, des rebelles ont attaqué la localité de Bonjo, où ils ont tué deux gendarmes. Ils ont ensuite attaqué la ville d'Akwa", a affirmé à l'AFP sous couvert de l'anonymat une autorité administrative de la zone de Bakassi où se trouvent les deux localités. "Depuis, nous sommes sans nouvelles du sous-préfet de l'arrondissement, du commandant de la brigade de [gendarmerie] de la ville et du commissaire [de police]", a ajouté cette autorité jointe depuis Yaoundé.
Selon une source proche des services de sécurité, les deux attaques auraient été menées par l'Africa Marine Commando (AMC), présenté comme le principal groupe rebelle actif à Bakassi et responsable d'une attaque d'une plate-forme pétrolière ayant fait six morts en novembre 2010. Cette source, qui affirme avoir pu parler à un membre de l'AMC, a indiqué que "les rebelles confirment avoir tué [au moins] un gendarme à Bonjo. Ils disent qu'ils détiennent douze personnes, dont un sous-préfet."
Depuis trois ans, les attaques en mer et enlèvements – souvent attribués par les autorités camerounaises à des "pirates" – se sont multipliés au large de la péninsule de Bakassi, région marécageuse de 1 000 km2, difficile d'accès, potentiellement riche en pétrole et gaz. Cette péninsule a fait l'objet d'un différend frontalier entre le Nigeria et le Cameroun au terme duquel elle a été rétrocédée au Cameroun en 2008. Lors de la cérémonie officielle de rétrocession, le drapeau camerounais avait été hissé à Akwa, jadis contrôlée par le Nigeria.
Selon une source proche des services de sécurité, les deux attaques auraient été menées par l'Africa Marine Commando (AMC), présenté comme le principal groupe rebelle actif à Bakassi et responsable d'une attaque d'une plate-forme pétrolière ayant fait six morts en novembre 2010. Cette source, qui affirme avoir pu parler à un membre de l'AMC, a indiqué que "les rebelles confirment avoir tué [au moins] un gendarme à Bonjo. Ils disent qu'ils détiennent douze personnes, dont un sous-préfet."
Depuis trois ans, les attaques en mer et enlèvements – souvent attribués par les autorités camerounaises à des "pirates" – se sont multipliés au large de la péninsule de Bakassi, région marécageuse de 1 000 km2, difficile d'accès, potentiellement riche en pétrole et gaz. Cette péninsule a fait l'objet d'un différend frontalier entre le Nigeria et le Cameroun au terme duquel elle a été rétrocédée au Cameroun en 2008. Lors de la cérémonie officielle de rétrocession, le drapeau camerounais avait été hissé à Akwa, jadis contrôlée par le Nigeria.
Source AFP
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