Accéder au contenu principal

Cameroun-Enseignement supérieur: Obala a sa polytechnique


La Polytechnique d’Obala sera opérationnelle dès la prochaine rentrée universitaire. L’assurance en a été donnée aux populations du département de la Lekié hier, à l’occasion de la cérémonie de pose de la première pierre du campus de cet institut d’enseignement supérieur. Ses promoteurs, l’association dénommée Centre international d’études polytechniques d’Obala (CIEPO), ont récemment obtenu une autorisation de création et d’ouverture provisoire du ministère de l’Enseignement supérieur. C’est donc à dessein que le Pr. Jacques Fame Ndongo a présidé l’événement débuté à l’esplanade de l’hôtel de ville d’Obala, en présence de personnalités tels que les ministres Laurent Serge Etoundi Ngoa, Etame Massoma, Grégoire Owona ou le gouverneur de la région du Centre. L’établissement vise à former des ingénieurs et des techniciens en fonction de la demande locale, a précisé le ministre des Finances, Essimi Menye, PCA de Polytechnique d’Obala. La formation sera bilingue et les moyens d’enseignement modernes, a-t-il ajouté, mentionnant des discussions engagées avec des partenaires occidentaux pour permettre aux Camerounais d’y recevoir les meilleurs enseignements du monde.

Le projet va comporter un bloc administratifs, une salle de cours, une salle polyvalente, un restaurant, un atelier, un mini palais des sports, ainsi que des logements pour les enseignants et les élèves. Le Pr Jacques Fame Ndongo a insisté pour que les lauréats de cette école soient « directement opérationnels, utilisables par le milieu socio professionnel, à savoir les entreprises du secteur primaire, secondaire, l’industrie, et les entreprises du secteur tertiaire», afin de mieux cadrer avec la nouvelle exigence universitaire propice à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes