Accéder au contenu principal

Abdoulaye Wade : je n’interviendrai pas avant le dépôt du rapport du panel des chefs d’Etat

Le président de la République, Abdoulaye Wade, a indiqué qu’il n’interviendra dans la crise ivoirienne que lorsque le panel des chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine(UA) aura fini de déposer son rapport.
“Je ne suis pas demandeur. Étant donné que certains me considèrent comme le sage de la sous-région, je suis proche d’Alassane Ouattara et j’ai des relations avec Laurent Gbagbo, si on m’appelle, je répondrais’’, a-t-il toutefois déclaré sur les ondes de la télévision sénégalaise (RTS, publique) à son retour d’un voyage en France, dans la nuit du samedi à dimanche.
Le président Wade réagissait ainsi à l’invite du leader des jeunes Patriotes, Charles Blé Goudé, au sujet de son éventuelle médiation dans la crise politique ivorienne.
Toutefois, il a indiqué qu’il n’interviendrait dans cette question que lorsque le panel des chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine(UA) aura fini de déposer son rapport.
Présidé par le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, et mis en place dans le but d’aider à dénouer l’impasse politique en Côte d’Ivoire, ce panel est formé de Idriss Deby (Tchad), de Jacob Zuma (Afrique du Sud), de Jakaya Kikwete (Tanzanie) et de Blaise Compaoré (Burkina Faso).
Dimanche, les experts envoyés par le panel des chefs d’Etat sont arrivés à Abidjan pour préparer un rapport pour ce groupe de présidents africains désignés lors du dernier sommet de l’UA à Adis Abeba (Ethiopie) et qui doivent se retrouver le 20 février à Nouakchott (Mauritanie), avant de se rendre à Abidjan.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes