Accéder au contenu principal

Union africaine-Afrique du Nord

L’UA déclare qu ‘elle n’interviendra pas dans les manifestations pour la démocratie en Afrique du Nord – L’Union Africaine a indiqué mercredi qu'elle n’envisageait pas d’intervenir pour le moment directement par rapport à la vague de protestations qui s'est répandue en Afrique du Nord, (Tunisie  et en Algérie), mais aussi en Egypte. Le vice-président de la commission de l’UA,  Erastus Mwencha, a déclaré que l’organisation ne se trouvait pas dans une position lui permettant d’empêcher les civils de réclamer leurs droits. 'Certains événements arrivent de temps en temps. Ils font partie d’une évolution… Nous devons attendre de savoir comment la situation  va évoluer', a déclaré Mwencha en prélude au sommet de l’UA qui s’ouvre dimanche.

'Il n y a eu aucune manipulation des instruments juridiques. La population réclame ses droits', a ajouté Mwencha.

Les manifestants égyptiens, inspirés par la chute du président  Zine el Abidine Ben Ali , ont envahi les rues pour dénoncer le gouvernement du président Hosni Mubarak qui est en exercice depuis longtemps.

Mwencha  a souligné que l’UA suit les développements politiques dans la région mais elle  les considère comme des affaires internes, à moins q'une atteinte à la constitution ne survienne.

L’UA intervient d’habitude lorsqu’un changement de régime qui ne respecte pas l’ordre constitutionnel est enclanché. Dans ce cas, l’organisation est autorisée à suspendre ce régime et à appeler à des élections dans les six mois qui suivent.

Le vice-président de la commission a affirmé que l’Afrique accomplissait des progrès  importants dans  le domaine de la paix et de la sécurité. ' Il y a encore quelques points chauds, mais il ne s’agit que de quelques uns', a-t-il ajouté.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes