Accéder au contenu principal

Sénégal: Crainte d'une révolution populaire


Les leaders politiques continuent de bombarder Me Wade. Cette fois-ci, c’est autour du professeur Bathily et de ses camarades qui craignent une révolution populaire au Sénégal.

Le secrétariat permanent de ligue démocratique considère qu’ « au Sénégal comme partout ailleurs, la gestion familiale des ressources nationales, les révisions et manifestations des institutions et des lois électorales, le non respect de la volonté des peuples, ainsi que les découpages administratifs, unilatéraux et fantaisistes, portent les germes de la révolution populaire ». C’est une analyse faite par le leader de la LDMPT et ses camarades lors de la dernière réunion dudit parti, dont le communiqué nous est parvenu. Abdoulaye Bathily et ses poulains avertissent Me Wade et son régime contre ses dérives qui, de leur avis, menacent la stabilité du pays. A leurs yeux, « si la situation perdure, une révolte peut surgir au Sénégal ».

Pour les camarades de Bathily, « le Sénégal traverse une crise grave, « un mal vivre généralisé ». Mieux, ils s’indignent de la crise énergétique avec un gouvernement qui passe tout le temps à mentir son peuple.
« Le mal chronique a fini d’entamer sérieusement la dignité de bon nombre de pères de familles écrasés par la cherté des denrées de première nécessité, du logement, des soins de santé et des factures d’électricité » ont laissé entendre Bathily et ses partenaires.

Avant d’ajouter : « Le Sénégal n’est pas à l’abri de « tumultes aux conséquences dramatiques comme le montrent les événements dans certains pays d’Afrique où l’incurie des gouvernants a plongé les peuples dans une crise sans précédent » alertent-ils.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes