Accéder au contenu principal

Près de 11000 patients ont bénéficié de la télé-médecine au Cameroun

Près de 11000 patients ont bénéficié d’une consultation et d’une prise en charge dans les six centres de diagnostics ouverts au Cameroun depuis le lancement, en 2009, du programme de télé médecine, a affirmé jeudi à Paris le promoteur du projet, Jacques Bonjawo. «Nous avons pu assurer, dans nos centres, le diagnostic et la prise en charge aux patients atteints d’hypertension, de maladies cardio-vasculaires et autres affections lourdes».
Selon lui, la télé-médecine a considérablement favorisé l’accès aux soins des communautés rurales camerounaises, particulièrement en matière de santé maternelle et infantile.

«Nous avons pu assurer le suivi des grossesses des femmes enceintes en milieu rural, leur assurer des échographies dans des endroits enclavés. Je dois dire que le haut niveau de perfectionnement de notre dispositif technique a rendu possible des vidéos de haute définition et des clichés de qualité», a dit M. Bonjawi, ancien président de l’Université virtuelle africaine (UVA).

Il a estimé que les tarifs de consultation et des actes médicaux pratiqués dans les centres de télé-médecine ouverts au Cameroun étaient raisonnables.

«La forte demande à laquelle nous faisons face aujourd’hui nous conforte dans l’idée que nos tarifs correspondent bien au pouvoir d’achat des bénéficiaires de nos actes médicaux», a martelé l’informaticien et économiste camerounais.

Initiative privée lancée par la société de Start-up Genesis Futuristic, le projet de télé-médecine du Cameroun bénéficie du soutien des ministères de la Santé, de l’Economie et de la Promotion de la Femme.

Plusieurs autres pays africains, dont le Sénégal et le Mali, mènent des programmes expérimentaux de télé-médecine.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes