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Ouattara propose un gouvernement d'union

Son gouvernement a par ailleurs dressé une liste de personnalités qu'il veut voir sanctionnées...
La sortie de crise semble suspendue au sort de Gbagbo. Selon l'ambassadeur ivoirien aux Nations unies, Alassane Ouattara, reconnu comme président de la Côte d'Ivoire par la communauté internationale, s'est en effet dit prêt à former un gouvernement d'union avec des partisans de son rival Laurent Gbagbo si ce dernier accepte de se retirer.
Laurent Gbagbo, président sortant qui conteste sa défaite lors du scrutin présidentiel du 28 novembre, «a des partisans, il a des gens compétents dans son parti», a dit Youssoufou Bamba dans une interview dont BBC-télévision a diffusé lundi la transcription.
  «Ces gens-là, nous sommes prêts à travailler avec eux dans le cadre d'un cabinet élargi», a-t-il ajouté, mais à condition que Laurent Gbagbo accepte sa défaite et se retire. «Ce que je dis, c'est que M. Ouattara doit être reconnu comme président légitime par M. Gbagbo», a souligné le représentant ivoirien à l'ONU.
Seize personnalités dans le viseur
Pus tôt dans la journée, le gouvernement de Ouattara avait dressé la liste de seize responsables économiques et financiers ivoiriens qu'il veut voir sanctionnés par la communauté internationale pour leur soutien à Gbagbo.
Dans un communiqué, le Premier ministre Guillaume Soro et son gouvernement ont demandé lundi que «les dirigeants des institutions du secteur bancaire qui collaborent avec le régime illégal de Gbabgo soient soumis à des sanctions».
Des sanctions, notamment un gel des comptes bancaires et l'interdiction de se rendre aux Etats-Unis ou dans l'Union européenne, frappent déjà Laurent Gbagbo et ses proches.
Parmi les personnalités que le gouvernement Soro veut voir sanctionnées figurent Gilbert Ako, responsable du secteur du cacao, Denis N'Gbe, qui dirige la branche locale de la Banque centrale d'Afrique de l'Ouest, quatre responsables du Trésor et des directeurs de plusieurs banques comme l'Ecobank Cote D'Ivoire et Standard Chartered. Le directeur de l'unique raffinerie de pétrole du pays est également visé.




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