Accéder au contenu principal

Obiang pour une "commission spéciale" sur la crise en Côte d'Ivoire

Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema va proposer au prochain sommet de l'Union africaine (UA) la création d'une "commission spéciale sur le règlement" de la crise en Côte d'Ivoire, privilégiant "une solution pacifique", a annoncé lundi un de ses conseillers.
Le président Obiang "va suggérer à ses homologues la création d'une commission spéciale pour le règlement du conflit (post-)électoral en Côte d'Ivoire", a déclaré à l'AFP Juan Noël Nsue Ondo, directeur général et conseiller en matière de politique à la présidence équato-guinéenne.
Le sommet de l'UA est prévu du 29 au 31 janvier à Addis Abeba, où l'organisation panafricaine a son siège. Au cours de cette rencontre, selon le conseiller présidentiel équato-guinéen, M. Obiang Nguema "a 100% de chances" d'être désigné président en exercice de l'UA.
"Comme président de Guinée équatoriale et futur président de l'UA, (il) privilégie la solution pacifique et négociée à tous les conflits en Afrique. Le règlement pacifique et négocié est la voie qu'il entend d'ailleurs privilégier pour la paix et la stabilité sur le continent", a ajouté Juan Noël Nsue Ondo. "Si la solution militaire tend à être adoptée pour tel ou tel conflit, elle doit intervenir en dernier recours", a-t-il précisé.
Il s'exprimait après un entretien à Malabo du président Obiang avec l'Ivoirien Guillaume Soro, qui a affirmé à la radio-télévision équato-guinéenne avoir été dépêché en Guinée équatoriale par Alassane Ouattara, un des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire.
M. Ouattara est reconnu comme président ivoirien par la communauté internationale qui presse son rival Laurent Gbagbo, l'autre président proclamé, de lui céder pacifiquement le pouvoir. Plusieurs médiations africaines pour une solution pacifique ont eu lieu, sans succès. L'Afrique de l'Ouest a brandi la menace d'une intervention militaire pour pousser M. Gbagbo vers la sortie.
Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, a annoncé avoir sollicité l'appui d'Obiang Nguema en tant que "prochain président de l'UA" pour une sortie de crise en Côte d'Ivoire.
Il a aussi évoqué un "soutien important et massif" du président Obiang Nguema à Alassane Ouattara lors de l'élection présidentielle ivoirienne du 28 novembre et après la proclamation des résultats du scrutin, ce qu'a démenti le conseiller présidentiel équato-guinéen.
Depuis la campagne électorale ivoirienne, "nous n'avons reçu ni aidé aucun des deux camps. Nous ne sommes pour personne, nous ne pouvons pas prendre position pour un camp si cela n'est pas dans le cadre d'une concertation sous-régionale et continentale", a assuré M. Nsue Ondo.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes