Accéder au contenu principal

Obasanjo quitte la Côte d'Ivoire après 2 jours

L'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo a quitté lundi Abidjan après deux jours de médiation pour tenter de trouver une issue à la crise opposant les deux présidents ivoiriens proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, a indiqué une source diplomatique nigériane.
L'ancien chef d'Etat a effectué cette visite surprise dans la plus grande discrétion, et n'a pas fait de déclaration publique. Après de premiers tête-à-tête avec les deux rivaux dans la foulée de son arrivée samedi, il a revu successivement MM. Gbagbo et Ouattara dimanche.
Le président sortant Laurent Gbagbo est sous la menace d'une opération militaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'il ne cède pas le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l'élection du 28 novembre par la communauté internationale.
Selon des sources diplomatiques africaines, M. Obasanjo a été envoyé en "mission exploratoire" par le président en exercice de la Cédéao, le chef d'Etat nigérian Goodluck Jonathan.
L'ex-dirigeant du Nigeria a expliqué à M. Gbagbo "le caractère inéluctable de l'alternance" au sommet de l'Etat ivoirien et exprimé à M. Ouattara "le soutien fort de la communauté internationale", a affirmé à l'AFP l'une de ces sources.
Le ministre des Affaires étrangères de M. Gbagbo, Alcide Djédjé, a assuré au contraire que M. Obasanjo avait effectué une mission "non officielle" et qu'il était venu "en ami de la Côte d'Ivoire" sans "solution" toute faite.
Une nouvelle mission de la Cédéao, accompagnée par l'Union africaine, a échoué le 4 janvier à Abidjan à trouver une issue à la crise, qui a fait autour de 200 morts selon l'ONU depuis mi-décembre.





Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ouattara et Gbagbo- la peste du peuple ivoirien

La Côte d'ivoire, ce pays merveilleux que l’on prenait jadis pour exemple n’est plus qu’une ridicule plantation à palabres où chacun hausse le ton et veut diriger les autres et peu importe les souffrances du peuple. Ouatara et gbagbo n’ont sûrement toujours pas compris que ni l’un ni l’autre aujourd'hui’ui ne seront plus capables de diriger la Côte d'ivoire tout simplement parce qu’ils ont assez versé le sang de leurs propres frères,qui ne demandent que la paix et un peu de pain pour pouvoir survivre.Je ne voudrais surtout pas faire  allusions ici à ceux la qui ont inventé ce concept hitlérien de l’ivoiriete et qui aujourd'hui se cachent entre la foudre et la tornade. Le peuple ivoirien ne s’identifie plus en ouatara ou en gbagbo, car ces chefs de guerre représentent tous deux aujourd'hui’ui la division, la violence et surtout le mépris d’un peuple qui en a ras le bol. Je me pose la question de savoir si vraiment ce sont les intérêts des ivoiriens qui sont en je...

Amnesty international épingle le Cameroun

Amnesty International dénonce une fois de plus, dans un rapport publié ce jeudi 24 janvier, les violations des droits humains au Cameroun. Le jour même où Paul Biya effectue une visite en France... Le Cameroun avait fait un pas en avant en matière de droits humains, avec l'acquittement au début de janvier de deux jeunes gens accusés du délit d'homosexualité. Mais Amnesty International n'a pas été tendre avec le pouvoir de Paul Biya en publiant ce jeudi 24 janvier un nouveau rapport faisant état de graves violations des droits de l'homme. L'ONG a déploré, entre autres, des exécutions illégales, de mauvaises conditions carcérales, le musellement d'opposants et de journalistes ainsi que des attaques contres les homosexuels. À encroire les auteurs du rapport, le cas de Franky et Jonas, deux jeunes hommes de 23 et 22 ans - condamnés pour homosexualité en première instance puis acquittés en appel le 7 janvier au tribunal de Yaoundé -, semble l'exception plutôt que...

Maroc : le Koweït investit dans le TGV

Le Koweït a accordé un prêt de 712 millions de dirhams au Maroc dans le cadre du financement du projet de train à grande vitesse devant relier Tanger à Casablanca en 2015. Pour sa participation au financement du projet de train à grande vitesse (TGV) permettant de relier Tanger à Casablanca, nord du Maroc, le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA) a octroyé un prêt de 712 millions de dirhams (63 millions d’euro) au royaume chérifien. Dans ce sens, deux conventions de prêt et de garantie relatives à ce projet ont été signées mardi, à rabat, en présence de l’ambassadeur du Koweït à Rabat, Shamlan Abdelaziz Al-Roomi et du directeur du FKDEA, Abdelwahab Ahmed Al Badr. Côté marocain, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Khalid Safir, et le directeur du pôle développement de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), Mohamed Smouni, étaient présents. A cette occasion, M. Safir et M. Al Badr se sont félicités quant aux...