Accéder au contenu principal

Cameroun-Le Pm assure le démarrage prochain de plusieurs ouvrages d’envergure comme l’usine de production de gaz naturel de Kribi.

Pourquoi du gaz en provenance de Bakassi sera liquéfié à Kribi alors que Limbe semble plus proche de cette zone de production ? Pourquoi la plupart des projets du programme des Grandes ambitions du chef de l’Etat ne concernent que quelques régions du pays, surtout le Sud, le Centre et l’Est ? Quel est le plan du gouvernement pour la répartition des industries nationales stratégiques ? Voilà quelques-unes des questions posées vendredi dernier au Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang par un élu de la nation, à savoir Forbin Tchinda du Social Democratic Front. Ce dernier profitait de la traditionnelle séance des questions orales aux membres du gouvernement pour obtenir des réponses à ces questions qu’il pose depuis la session de juin dernier. Faute de temps d’après certaines indiscrétions, il n’aurait pas eu satisfaction. Mais cette fois, Philemon Yang s’est fait un devoir de lui répondre et de calmer ses inquiétudes.
En rappelant d’abord que le gouvernement s’impliquait dans toutes les régions et recherchait le bien de tous. Ensuite, le Pm a expliqué aux députés que le choix du site de chaque projet industriel répondait à des critères bien précis, dont le principal est l’environnement. Comment imaginer en effet de construire le barrage de Lom Pangar à Bafoussam ou le port en eau profonde de Kribi à Yaoundé où la nature n’offre pas les mêmes avantages ? « Dieu a placé des ressources à certains endroits. On ne va pas les transporter ailleurs », a affirmé le chef du gouvernement. Tout dépend donc du bon vouloir de mère nature. De plus, pour le cas spécifique de l’usine de production de gaz naturel de Kribi, les études de faisabilité ont conclu que Kribi répondait à la plupart des critères techniques et scientifiques. Surtout que, comme l’a relevé le Pm, le transport du gaz requiert plus de précautions que d’autres ressources comme le pétrole. Philemon Yang a en tout cas rassuré les députés sur l’imminence du lancement de ce projet mené par la société Gaz de France Suez puisqu’il devrait débuter l’an prochain.
2011 qui devrait voir le démarrage effectif de plusieurs autres projets de grande envergure comme le port en eau profonde de Kribi, la construction des barrages de Lom Pangar, Memve’ele ou de Mekin, l’édification d’un deuxième pont sur le Wouri, la construction des stades de Bafoussam et de Limbe, etc. Ceux-ci devraient permettre d’améliorer les conditions de vie des populations et permettre d’atteindre l’objectif contenu dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) qui veut faire du Cameroun un pays émergent d’ici 2035. C’est en tout cas ce qu’a réaffirmé Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire au cours de la même séance. Il voulait ainsi apaiser les inquiétudes des députés sur la mise en œuvre de ce document alors que le budget 2011, comme les précédents, fait la part belle au fonctionnement, au détriment de l’investissement (14% contre 26%). A ce sujet, le Minepat a annoncé une augmentation progressive de l’investissement d’ici 2020, en fonction des ressources disponibles.
En plus du Pm et du Minepat, quatre autres membres du gouvernement ont été interrogés sur les projets du gouvernement. Il s’agit du vice-Premier ministre, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, du ministre d’Etat, ministre des Transports et du ministre de la Santé publique. Chacun dans son domaine, a assuré les élus du peuple de l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de vie des Camerounais.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ouattara et Gbagbo- la peste du peuple ivoirien

La Côte d'ivoire, ce pays merveilleux que l’on prenait jadis pour exemple n’est plus qu’une ridicule plantation à palabres où chacun hausse le ton et veut diriger les autres et peu importe les souffrances du peuple. Ouatara et gbagbo n’ont sûrement toujours pas compris que ni l’un ni l’autre aujourd'hui’ui ne seront plus capables de diriger la Côte d'ivoire tout simplement parce qu’ils ont assez versé le sang de leurs propres frères,qui ne demandent que la paix et un peu de pain pour pouvoir survivre.Je ne voudrais surtout pas faire  allusions ici à ceux la qui ont inventé ce concept hitlérien de l’ivoiriete et qui aujourd'hui se cachent entre la foudre et la tornade. Le peuple ivoirien ne s’identifie plus en ouatara ou en gbagbo, car ces chefs de guerre représentent tous deux aujourd'hui’ui la division, la violence et surtout le mépris d’un peuple qui en a ras le bol. Je me pose la question de savoir si vraiment ce sont les intérêts des ivoiriens qui sont en je...

Amnesty international épingle le Cameroun

Amnesty International dénonce une fois de plus, dans un rapport publié ce jeudi 24 janvier, les violations des droits humains au Cameroun. Le jour même où Paul Biya effectue une visite en France... Le Cameroun avait fait un pas en avant en matière de droits humains, avec l'acquittement au début de janvier de deux jeunes gens accusés du délit d'homosexualité. Mais Amnesty International n'a pas été tendre avec le pouvoir de Paul Biya en publiant ce jeudi 24 janvier un nouveau rapport faisant état de graves violations des droits de l'homme. L'ONG a déploré, entre autres, des exécutions illégales, de mauvaises conditions carcérales, le musellement d'opposants et de journalistes ainsi que des attaques contres les homosexuels. À encroire les auteurs du rapport, le cas de Franky et Jonas, deux jeunes hommes de 23 et 22 ans - condamnés pour homosexualité en première instance puis acquittés en appel le 7 janvier au tribunal de Yaoundé -, semble l'exception plutôt que...

Maroc : le Koweït investit dans le TGV

Le Koweït a accordé un prêt de 712 millions de dirhams au Maroc dans le cadre du financement du projet de train à grande vitesse devant relier Tanger à Casablanca en 2015. Pour sa participation au financement du projet de train à grande vitesse (TGV) permettant de relier Tanger à Casablanca, nord du Maroc, le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA) a octroyé un prêt de 712 millions de dirhams (63 millions d’euro) au royaume chérifien. Dans ce sens, deux conventions de prêt et de garantie relatives à ce projet ont été signées mardi, à rabat, en présence de l’ambassadeur du Koweït à Rabat, Shamlan Abdelaziz Al-Roomi et du directeur du FKDEA, Abdelwahab Ahmed Al Badr. Côté marocain, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Khalid Safir, et le directeur du pôle développement de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), Mohamed Smouni, étaient présents. A cette occasion, M. Safir et M. Al Badr se sont félicités quant aux...