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La crise politique en Côte d’ivoire a d’importantes répercussions sur UEMOA

La crise politique en Côte d’ivoire, consécutive au résultat du second tour de l’élection présidentielle dans ce pays, a d’importantes répercussions sur le fonctionnement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), ainsi que sur la situation monétaire et financière, a déclaré ce samedi à Bamako, le président du conseil des ministres de l’organisation, José Mario Vaz.

Selon M. Vas, qui s’exprimait dans le cadre du 15ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’union, "cette crise devrait affecter la situation sociale et humanitaire dans l’union et dans les pays voisins".

Pour l’année 2010, son impact serait limité et le taux de croissance devrait rester conforme aux prévisions d'avant la crise, en se situant autour de 4,0 pc contre 2,8 pc en 2009, a-t-il indiqué.

Selon lui, cette performance provient principalement de la bonne tenue de la production agricole et du secteur minier, du dynamisme des BTP et de la bonne orientation des cours mondiaux des matières premières exportées par nos pays.

Par contre en 2011, a-t-il noté, les effets de la crise pourraient et se traduire par une montée de l’insécurité qui a pour conséquences une perturbation des circuits économiques et financiers et un ralentissement des échanges de biens et services, tant à l’intérieur du pays qu’entre la Côte d’Ivoire et les autres Etats membres de l’union.

Au niveau du marché monétaire et du système bancaire, il a souligné les perturbations enregistrées sur le marché de la dette publique où le trésor ivoirien n’arrive plus à faire face à ses engagements.

Il aindiqué que la BCEAO, en accord avec le ministre ivoirien des Finances et le conseil des ministres de l’union, avait mis en place un mécanisme pour renouveler les titres publics échus de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Au niveau du marché financier régional, des entreprises et l’Etat de Côte d’Ivoire ont des engagements importants dont une bonne part arrive à échéance en 2011, a-t-il rappelé, soulignant que le non respect de ces engagements pourrait affecter la confiance des investisseurs dans le marché.

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