Accéder au contenu principal

Cameroun: 8.654.631 moustiquaires imprégnées seront distribuées

 Le ministre camerounais de la Santé publique, André Mama Fouda, a annoncé jeudi à Yaoundé la distribution de 8.654.631 moustiquaires imprégnées de seconde génération pour lutter contre le paludisme, notamment chez les enfants de moins de cinq ans. S’exprimant au cours d'une réunion extraordinaire du comité 'Roll Back Malaria', il a indiqué que son pays ne dispose pas de matériel de diagnostic rapide de paludisme, soulignant que dans les zones rurales, les formations sanitaires ne sont pas équipées en microscopes et en réactifs.

M. Fouda a promis que des mesures seront graduellement mises en place pour permettre au pays de se conformer aux exigences de l'OMS.

Selon le directeur de l'Organisation des soins au ministère de la Santé, Arthur Essomba, 3.300 formations sanitaires ont déjà été recensées sur l'ensemble du territoire et vont recevoir des kits pour l'application de cette mesure.

La réunion regroupe les représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), de l’Etat du Cameroun et des acteurs nationaux de la lutte contre le paludisme.

Elle se tient 20 jours après la décision du président du Cameroun, Paul Biya, de rendre gratuit le traitement du paludisme simple chez les enfants de moins de cinq ans.

Selon les statistiques officielles, chaque année le paludisme affecte près de cinq millions de Camerounais, dont deux millions d'enfants de moins de cinq ans.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

À qui profite la parité fixe entre le franc cfa et l’euro ?

Quand il s’agit de répondre à cette question, deux écoles se distinguent. La première, minoritaire estime que la parité fixe est avantageuse pour les États de la zone CFA, avec notamment la maîtrise de l’inflation et la stabilité macroéconomique. Certains dissent meme que La volonté de rompre avec ce système relève de raisons plus politiques et symboliques qu’économiques, et qu’ on voit bien qu’aujourd’hui les grandes zones économiques, que ce soit en Asie ou ailleurs en Afrique, recherchent une stabilité de leur monnaie par rapport à celles de leurs principaux partenaires commerciaux. Reste que le bilan de plusieurs décennies de cette parité fixe n’est guère reluisant. La croissance, moteur du développement économique, est limitée (elle sera de 6 % pour l’Afrique de l’Est en 2010-2011, contre 4 % pour la zone CFA), et la grande majorité des pays concernés comptent parmi les plus pauvres du monde. D’où le deuxième courant, issu des milieux intellectuels et économiques africains, qui

portrait:Docteur Samia Shimi

Depuis quelques mois, le docteur Samia Shimi est  médecin généraliste, Ce lundi matin, elle me reçoit , pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête aimablement au petit jeu des questions-réponses de af-media, et revient sur le parcours qu’elle a effectué jusqu’aujourd’hui.     af-media:Quel a été votre cursus scolaire, pour devenir médecin ? - J’ai d’abord obtenu un baccalauréat scientifique au maroc,  BAC D (spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis orientée vers des études de médecine. Après huit ans, j’ai obtenu mon diplôme.  af-media:Comment se sont déroulées vos études ? - En plus des cours, nous devions effectuer, à partir de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier. Tous les matins et pendant  des mois durant , nous étions donc en immersion dans le milieu professionnel. Les stages se déroulent par cycles de quatre mois et au bout de cette période, nous étions affectés à un autre service, afin de découvrir tous les secteurs de la profes